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Petite philosophie des patronymes juifs
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INSTITUT D'ÉTUDE DES
- QUESTIONS JUIVES -
LEURS NOMS...
Petite Philosophie des Patronymes Juifs
1. - Introduction
2» - Mobilité des patronymes juifs
3. - Difficulté d'un exposé rigoureu-
sement méthodique
4. - En lisant la Bible
5. - Signification de certains noms
hébreux
8 - Les noms de Juifs au Moyen
Age
7* - Les étapes de l'Evasion
8. - Cascades et pirouettes
9. - Dans la belle nature
0. - Quelques pièces du mécanisme
1. - Agilité
2* - Savoir se retourner dans l'exis-
tence
3. - Français 100 %
4. - Noblesse oblige
5. - Conclusion
PRIX : 5 Fr.
ÉDITIONS NOUVELLES
PARIS
.
Institut d'Etude des Questions Juives
=
LEURS NOMS...
Petite Philosophie des Patronymes Jotfs
♦
ÉDITIONS NOUVELLES — PARIS
K
t
INTRODUCTION
// est vraiment regrettable que soient aussi rares
les personnes susceptibles de déceler l'activité jui-
ve rien qu'à l'inspection des noms qui leur tombent
à chaque instant sous les yeux. Mesurer cette ac-
tivité dans les instants qu'on passe à lire son jour-
nal, dans ceux où Von consulte les annonces publi-
citaires, ou Von regarde Vaffiche d'un film ciné-
matographique, où Von parcourt le programme
d s un spectacle théâtral, ou bien quand on déchiffre,
tout au lùnq des boulevards et des rues, les noms
des propriétaires de magasins et de boutiques,
c'est se livrer à un travail fructueux, parce qu'on
g peut apprécier à sa valeur exacte l'importance de
i envahisse meut de la France par les Juifs et ta
prépondérance qu'ils se sont acquise dans notie
commerce, dans notre industrie, dans nos arts,
dans notre littérature, dtuis toute notre vie publi-
que et même.» dans les faillites et les faits délic-
tueux.
Celui qui possède un tel discernement ne tarde
pas à acquêt ir cette conviction profonde, a être
frappé par cette évidence criante que le sort de
notre pays, comme celui de quelques autres nations
européennes, s'est discuté, à ta Société des Nations,
entre des diplomates qui n'étaient aucunement
qualifiés pour représenter tes unes ou les autre$\
et dont V intérêt ne pouvait se porter que sur leur
propre nation, la communauté juive universelle ;
que toutes nos firmes les plus importantes, les plus
anciennes, tes plus honorablement connues, pas-
saient une et une sous le contrôle juif ou, si elles
résistaient, étaient âprement concurrencées, puis
remplacées par des entreprises spécifiquement jui-
ves ; que tous tes films étaient composés, mis en
scène, joués, tournés, présentés par 99 % d'enfants
d'Israël ; que tous les auteurs dramatiques dont les
pièces étaient admises à ta scène et portées aux
nues par une critique asservie, que la totalité des
directeurs de théâtres, que la majorité des acteurs
appartenaient à la « race élue » ; que plus de 50 %
des magasins et des boutiques, dans nos voies pa-
risiunnes tes plus passantes et les mieux fréquen-
tées, appartenaient à des Juifs ; que ces derniers.
LEURS NOMS...
enfin, avaient envahi la dentisterie, encombré ta
médecine, monopolisé les commerces de la four-
rure, de la lingerie, des chapeaux, de la couture,
des vêtements pour hommes, de la chaussure, de
la maroquinerie, détenaient le record des faillites
plus on moins frauduleuses et montraient leur nez
dans toutes les grandes escroqueries, sans excep-
tion. Impossible de faire le moindre mouvement
sans se buter dans un Hébreu... Voila où nous en
étions hier encore, et ou nous en sommes presque
au même point aujourd'hui.
Mais qui donc se doutait de cela ? Qui voyait ce-
la ? Qui s'élevait contre cela ? Une infime minorité
de Français qui, lorsqu'elle voulait élever la voix,
ne trouvait devant elle que des indifférents, des
sceptiques ou des complices, une minorité qui se
faisait moquer d'elle ou insutter t quand elle ne se
faisait pas mettre en prison.
Les temps ont cependant changé. Parmi nos corn-
patriotes, tous ceux qui n'ont pas l'entendement dé-
finitivement oblitéré, tous ceux qui ont bien voulu
profiter de la leçon fournie par les événements,
tous ces gens voient bien que le Juif a joué un rôle
néfaste dans tes destinées de la France. Mais, à de
très rares exceptions près, ils n f ont pas pris cons-
cience de V importance du mal et de la puissance
des moyens mis à son service, parce qu'ils ne se
sont pas aperçus de l'importance numérique des
Juifs dans notre pays, de la valeur des positions
qu'ils occupent et de la multiplicité de celles-cL
En d'autres termes, ils ne savent pas découvrir tes
Juifs là où ils sont... Pour ce motif, ils perdent
l'occasion, en ne soupçonnant pas te périt, de réa-
gir contre lui avec ta vigueur nécessaire et au mo-
ment le plus propice.
Parmi les divers moyens permettant de déceler
le Juif, celui qui consiste à porter son attention sur
les patronymes, est peut-être celui dont nous pou-
vons attendre le plus de services immédiats : il est
impossible de faire défiler tous les suspects devant
soi et de se livrer sur leur personne à un examen
morphologique attentif, détaillé et pertinent. Au
reste, un tel examen restera toujours le lot d'un
petit nombre de spécialistes entraînés, et ne pourra
jamais constituer qu'une épreuve terminale, ve-
nant marquer d'un sceau scientifique une convic-
tion èiayée sur des indices d'une tout autre prove^
LEURS NOMS».
nance. Parmi de tels indices, celui qui fait décou-
vrir davantage de pistes, et les plus sérieuses, c'est
te patronyme.
Chaque événement un peu notable qui se déroule
sur notre planète est, en effet, toujours relaté, ra-
conté ou imprimé quelque pari. Lorsque les noms
sont donnés, il est loisible a ceux que leur naturel
pousse vers la curiosité de rechercher, en inspec-
tant les noms, quelle a été la part exacte du Juif
dans V affaire. Là, d'ailleurs, commence la difficul-
té : l'apprenti chasseur risque de revenir hre-
do u il le d ' un e expédit ion o à V h ommc exp é ri m en t è
ne manquç point à remplir son car nie i\»
Si tous les Juifs s'appelaient Lkvy avec adjonc-
tion d'un numéro d' immatriculation, la besogne
s'en trouverait grandement simplifiée ; aucun en-
traînement spécial ne serait nécessaire, et la ques-
tion ne se poserait même pas. Malheureusement,
nous n'en sommes point encore au stade qui a été
franchi en Allemagne, où les Juifs ont été privés
du droit de s'attribuer un prénom aryen à leur
convenance, pour être astreints à choisir sur une
lisle déterminée de prénoms hébreux.
Le problème qui se pose, pour nous cadres Fran-
çais, est donc le suivant : Un nom de personne
étant (ion né, reconnaître si ce nom est celui d'un
Juif, ou bien celui d'un vrai naturel du pays, et
ceci, avec le moins de chances qu'il se peut de
commettre une erreur.
Mobilité des Patronymes juifs
Disons-le tout de suite : contrairement à ce que
pourraient croire les personnes qui ne se sont pas
livrées a une étude attentive de cette question, la
difficulté qu*on trouve à résoudre le problème tel
que nous venons de le poser, cette difficulté ne pro-
vient pas tant du fait que la plupart des Juifs pos-
sèdent des noms à consonnance étrangère, malai-
sés à distinguer de ceux des naturels du paus auquel
ce patronyme se rattache, que du camouflage par
lequel les porteurs de ces noms ont cherché à les
faire passer inaperçus.
il
LEURS NOMS- .
Alors que pour l'Aryen, son nom de famille est
une sorte de propriété, une chose quasi sacrée, à
laquelle il demeure fort attaché, parce qu'elle fait
partie de l'héritage qu'il tient de ses ancêtres ; alors
que, chez l'Aryen, <s se faire un nom » ou * laisser
un nom*, c'est une tache élevée, à laquelle il se
consacre de tout cœur, c'est un devoir qu'il accom-
plit joyeusement, peu- ce qu'il y voit une occasion de
s élever au-dessus de sa sphère, dans te travail et dans
la dignité ; alors que chez les Aryens, cette fin ho-
norable se trouve encore poursuivie à tous les éta-
ges de ta société, parce que le nom représente la fa-
mille qui est ta hase même de la société, il en va
tout autrement chez le Juif. Ce dernier ne professe
ni V amour , ni même le respect de son nom* Il ne
te porte pas : il le supporte comme un fardeau dont
il est toujours prêt, l'occasion aidant, à se débar-
rasser.
Le Juif, en effet, est prompt à changer de person-
nalité, car c'est assez souvent pour lui un nécessaire
moyen de défense. Il y hésite d'autant moins que la
conservation du patronyme, du nom de ses pères,
c'est une chose qui n'existe pas dans sa tradition 6i-
b tique, où Von se montre féru de généalogie, certes,
mais oit la transmission de nom du père au fils ne
s'accomplit jamais. Et c'est pourquoi, de son nom,
il n'hésile pas un instant à s'en débarrasser, lorsqu'il
1 estime gênant, tout comme un vagabond jette ses
vieilles hardes au détour d'un chemin, te long d'une
haie. Le Juif mue, il fait du mimétisme, il s adapte
au milieu où il vient s' implanter t a la société dont
il a décidé de vivre et dont il veut pomper les sucs
nourriciers* Aujourd'hui, ici, sous un certain nom ;
demain, ailleurs, avec un autre nom. Telle est la
règle. &est un nrocédê contre lequel nous ne som-
mes guère en défense, car, chez nous, il n'.est mis
en pratique que par les voleurs et les escrocs ;
contre les agissements de ces derniers, nous savons
qu'une police veille, et nous nous reposons sur elle.
Mais, en ce qui concerne les Juifs, qui ne veulent
point s'asservir à la même morale rigide que nous,
qui donc prend soin de notre défense ?.„ C'est af-
faire de gouvernement, et non point de simples
particuliers, la besogne, comme nous talions voir,
étant trop ëomptexe et exigeant ses équipes de spé-
cialistes.
u
LEURS NOMS»*
Difficulté d'un exposé rigoureusement méthodique
Faire un exposé parfaitement ordonné et rigou-
reusement méthodique c'est, dans ta question qui
nous occupe, chose quasi impossible, Les exercices
de gymnastique linguistique auxquels se livrent les
Juifs pour donner mille aspects divers à leurs noms
de famille, ces jongleries qui jouent tantôt sur les
transcriptions et tantôt sur les sonorités, ont quel-
que chose d'éblouissant qui vous fait voir i renie -
six chandelles lu on il n'y en a qu'une, quelque
chose d'étourdissant qui vous communique te ver-
tige, quelque chose d'hallucinant qui vous laisse
haletant, vous suivez le tourbillon d'une voltige
endiablée, vous cherchez à comprendre et tout ù
coup, vous vous apercevez que tous ces renverse-
ment s, ces retournements, ces écartèlements, ces
dislocations, ces rétablissements de lettres, de syl-
labes et de mots vous ont fait avancer en restant
sur place : vous avez fait le saut périlleux sur un
mouchoir.,.
Aussi bien t vous ne devez pas perdre de vue que
la tangue naturelle de t'Israclife, ce n'est ni ce
français, ni cet allemand, ni cet espagnol, ni cet
italien, ni cet anglais, ni tune de ces langues sla-
ves qu'il emprunte tour à tour pour se donner un
patronyme. Sa langue naturelle, même lorsqu'il ne
la parle pas, c'est l'hébreu, Or t les peuples ont fait
leur langue en fonction de leur mentalité ; la langue
peut être abandonnée, elle peut disparaître, la men-
talité subsiste. C'est donc vers ce qu'on appelle te
* génie » de la tangue qu'il faut nous retourner. Et
le génie du parler hébraïque, quel est-il ? Fort sim-
pliste, et c*esl justement là ce qui complique tout.
Une langue précise, une langue qui dit nettement
ce qu'elle veut dire, sans rester dans l'obscurité et
sans prêter à aucune équivoque, cette langue est
forcément un instrument qui s'est forgé lentement,
un outil qui, par des rectifications successives et
patientes, s'est de mieux en mieux adapté au tra-
vail qu'il doit accomplir, A des degrés divers, et
chacune avec son génie propre^ les langues euro-
péennes, qui irouvent leur origine aryenne com-
mune dans le sanscrit, sont des idiomes qui ont
évolué lentement et ont ainsi acquis une structure
d'une grande finesse*
- •■
8 LEURS NOMS».
H n'en va pas de même pour Y hébreu* qui a tous
les caractères d'un langage artificiel* crée pour des
relations marchandes entre peuples divers obligés à
des fréquentations suivies, et qui rassemble un peu,
en cela, au sabir servant de trait d'union entre nos
troupes d'Afrique et les Arabes. L'hébreu est une
langue dun caractère primitif et non évolué, une
langue où Von trouve volontiers dix mots pour dire
la même chose et un même mot pour exprimer dix
choses différentes. D'autre part, c'est un parler qui
prend base uniquement sur des consonnes, entre
lesquelles les voyelles interposées viennent plutôt
comme un remplissage de sonorités mal définies
que comme de vraies lettres à prononciation fixe.
C'est dire combien est grande la part de l'interpré-
tation personnelle : chacun peut s'en donner à cœur
foie : le double sens, te calembour f Và-peu-près,
sont les fleurs naturelles de Vexpression hébraï-
que qui, en cela, s'apparente à l'expression chinoise.
On se ressemble souvent de plus loin ! Enfin, dans
son écriture* l'hébreu se lit ne droite à gauche, ou
rebours de ce qui a lieu avec les langues aryennes.
Les caractéristiques que nous venons de rappe-
ler brièvement, et dont nous aurons, par la suite,
l'occasion de produire un certain nombre d'exem-
ples, ces caractéristiques suffisent ù nous expliquer
cette mobilité, cette agilité d'esprit par quoi se dis-
tingue le Juif. De la langue on de la mentalité de
celui dont elle est l'idiome naturel, quel est l'effet,
quelle est la cause ? Peu importe et, sans doute, g
a-i-il une interdépendance. Mais le fait est là .* même
s'il pratique une autre langue, le Juif est cérébra-
lement dégagé des entraves" par lesquelles nos par-
lers aryens nous maintiennent avec précision dans
un courant d'idées. Là où nous avons, par la dis-
cipline de la langue, la possibilité ou la nécessité
de fixer notre attention et d'approfondir, V esprit du
Juif a celle de s r évader à fout instant, de papillon-
ner, parfois de divaguer et, toujours, de rester en
surface : il est brillant, mais la rançon de cet éclat,
c'est qu'il rf aboutit â rien de durable. Tendances
inconciliables entre deux psychologie s : la sémite
'et l'aryenne.
Cette digression t qui apparaîtra peut-être un peu
longue dés V abord, nous obligerait à nous excuser
si nous n'avions le sentiment qu'elle était nécessaire
et, loin de nous re farder dans V ex posé de notre su-
■ ■■ — ■■i i niwi i ii il m
LEURS NOMS.,, 9
jet, elle vient V éclairer sous son vrai jour et nous
dispensera de beaucoup d'explications fastidieuses.
Elle nous permet, dès à présent, de formuler cette
affirmation rassurante : même quand les noms des
Juifs sont sophistiqués, transformés, déformés, tri-
patouillés, ces noms restent recannaissables dans
la plupart des cas, parce que cet arrangement est
effectué dans une manière qui ne manque point à
trahir leur auteur, Chassez te naturel...
Ces remaniements sont rarement si complets quil
ne subsiste certain indice susceptible de servir
comme signe de ralliement envers les congénères
de leur auteur. Peu ou prou f perce te bout de
l'oreille ! Là est te défaut du système : ouvrons nos
yeux tout grands.
CHAPITRE I
LES NOMS HÉBREUX
En lisant la Bible...
Encore une fois, nous tenons pour acquis que
votre opinion est parfaitement assise concernant
ce point : tous les Ltcvy, tous les Gohen, Ions les
Haykm. tous les Béer sont d'authentiques Juifs,
Car, si nous connaissons des Mater qui ont fait
pétition pour s'appeler dorénavant Dupont, nous
n'avons jamais eu connaissance, depuis que le
monde est monde, qu'un Dupont ait entrepris des
démarches pour troquer son nom contre celui de
Mayefl L'expérience montre que le virage s'ac-
complit toujours dans le même sens. (1)
Poussons un peu plus loin. Vous ne doutez point
qu'ÂBHAHAM soit un Hébreu, et vous avez parfaite-
ment raison* Mais voici venir un Abravànel, ac-
coirçpafïné d'un Ahuamowitz et suivi d'un Avrames-
f:o ; lrur séinilisme s'estompe derrière leur qualité
île Provençal, de Slave ou de Roumain : le point
(1) De ce que nous disons IcL il faut excepter les Lévy
et les Cohen» représentants d'une sorte de noblesse reli-
gieuse et qui, par là-même tiennent ft la conservation de
leur nom» lequel les place au-dessus du commua des petits
youdis. Il faut ajouter que nombre de ces derniers, pour se
créer des ancêtres, se sont emparés de ce nom de Lévy, au-
quel Us n'avalent aucun droit.
10 LEURS NOMS...
géographique d'où ils sont venus en dernier Ii*u*
c'est un peu comme la sauce qui fait passer le
poisson.
Avançons encore un peu. Voici louie une poi-
gnée de Français qui s appellent : Mahcual, LàB-
roque, Grégoire, Sarrau., Masqcilier» Bayet, Fon-
teyne, léclair, vlllars, chaine, hébert, (îros-
claude, Alexandre ou Benoit, Chailï.ey, IIotel el
Bahoux, Vous vous écriez : « Ah ! voilà des noms
bien français- Vous n'allez tout de même pas pré-
tendre que*,. *>. Mille regrets, cher Monsieur, nous
allons faire mieux que prétendre. Nous irons mê-
me plus loin, en vous montrant que, dès 1248, il
y avait déjà dans les murs de Paris, un Juif qui
avait trouvé le moyen de s'appeler.., Duran, com-
me tout le monde. '
— «Alors* sur la pente où vous êtes, on ne peut
plus croire à personne, ni à rien?». — € Ce se-
rait le commencement de la sagesse, cher Mon-
sieur. Quand on n'accepte rien sans preuves, on
court moins le risque d'être abusé. Et le grand dé-
faut du Français est d'avoir été toujours trop
confiant, ce qui Ta perdu. Puissent nos révélations
vous rendre un peu plus prudent dans vos rela-
tions, à l'avenir... Vous ne vous en porterez que
mieux, et la France aussi, de surcroît».
Prenons les choses à leur commencement, remet-
tant à tout à l'heure le soin de donner toutes ex-
plications sur les noms que nous venons de citer.
Ouvrons une Bible. Nous constatons aussitôt que
c'est un remarquable « Herd Book ï>, un livre de
pedigrees, où les généalogies des principaux per-
sonnages sont fort soigneusement relatées. C'est ïe
Boltin du * Tout-Juda s> et du $ Tout-Israël » d'au-
trefois ; c'est presque celui du <t Tout-Paris » d'au-
jourd'hui :
€ Et le Seigneur dit à Moyse :
< S'ensuivent les noms des personnages, tasquelu
«vous départiront la terre : Eléazar, Prêtre, et Jo-
€ sué 3 fils de Nun.
c Et chacun Prince de chacune lignée,
« Desquels les noms s'ensuivent : De la lignée
«de Juda, Caleb, fils de Iephoné*
* De la lignée de Siméon, Samuel fils û'Ammiud.
€ De la lignée de Benjamin, Elidad fils de Chas-
« lon.
U
*■..
LEURS NOMS.. 11
c De la lignée des enfants de Dan\ Bocci fils de
c Iogli.
«Des enfants de Joseph, de la lignée de Manas-
€ s£ t Hanniel fils d'Eroo.
* De la lignée d*EPHRAIM, Camifl fils de Seph-
* TAN,
« De ïa lignée de Zabulox, Elizaphax fils de
t Pharxagh.
Tout au long des pages de l'Ancien Testament,
vous trouvez ainsi plus de 2.000 noms propres, or-
thographiés fort différemment par chacun des tra-
ducteurs successifs de la Bible. Nous le savons dé-
jà : le passage de la langue hébraïque à une langue
aryenne laisse une certaine latitude au traducteur,
et nous en avons donné précédemment la raison.
Les transcri pleurs ont trouvé là un procédé com-
mode pour tripler, quintupler» décupler le matériel
nécessaire à la dénomination des millions de Juifs
qui peuplent actuellement le monde, en évitant que
le même patronyme, avec exactement la même or-
thographe, soit attribué à un trop grand nombre
d'individus différents. De Haroun à Aron» en pas-
sant par ARHON et Aarûn, puis en dérivant vers
A pan, Hâran, Aren, Arène, Arone, Aroux, Arout,
ARRorx, etc., on dispose déjà d'une jolie gamme de
noms divers et cependant tous reliés par un fil
plus ou moins visible à un même ancêtre. Mais ce
n'est qu'un commencement : on peut nationaliser,
tri ou là, en Turquie comme en Allemagne, au Por-
tugal comme en France, ce même nom-souche Aron
et le faire devenir: Arondel. Aroxiax, Arokov,
ARONOVICI, AROXOWrcZ, AROXSRTCRO, Aronfrau,
Aronson, Aronstam, etc. La liste n'est pas close*..
Notre but n'étant pas de donner un dictionnaire,
mais d'apporter des directives, abandonnons du-
rant un instant les variations et déformations qui
peuvent s'établir en quantité à peu près illimitée
en utilisant cette pâte plastique qu'est un nom bi-
blique, et donnons quelques "exemples de patrony-
mes-clés. Cette petite é numération va nous permet-
tre de constater combien sont nombreux chez nous
les noms qui n'attirent pas spécialement l'attention
et qui, cependant, appartiennent à des Juifs ou à
des individus d'origine Juive. Bien entendu, dans
■ - p . r - ! mm—mmm
12
LEURS NOMS...
la niasse de ce qui s'offre h nous, nous sommes
obligés de faire un choix limité, la place nous man-
quant pour produire les centaines d'exemples
qu'exigerai! un travail complet.
Voici donc quelques noms tirés de la Bible avec,
entre parenthèses, leur transcription* soit en fran-
çais, soit en allemand, soit en une autre langue :
(îomer (Gomès), S ni A (Sèbe), Saratha (Sabatîer),
Hets (Heiiz), Amorrhi (Aniaury), Heber (Hébert),
IIevïlah (Haviland), Sarai (Sarrail), BABAS (Bara),
Beery (Berry), Raiiuel (Ravel), Cenez (Senet), lo-
gli (Jaeglé), Marescha (Marchai), Henoch (Hénoc-
que), Caath (Kotz), Hour, Oum (Oury), Hammiel
(Àniiel), Balac (Balachowski, Wallach), Brie (Bril-
le), Eolon (Héglon), AROBB (Arouet), Haxniel
(Agnel), Camuel (Camoin, Chamouin), Nobé (No-
bel), Jéricho (Géricault), Cesil (Geeil, Gezileh Axis
(Hanin), Geth (Gœjschel Goudchaux), Meralla
(Méral), S aboi; (Sabot), Hamon, Barac (Barachin,
Bara), Gaulon, Efron (Effront), Bochri (Boucry),
Ira (Irat), Odollam (Audollent), Yriê (de Vriès),
Gaoaath (Gabarochc, Gabin), Menahem (Mannhcim),
Bonni (Bonny), Salem {Salles, Salé), Phau (Fau),
Ardon (Ardan), Nogé (Nocher), Sesan (Cézanne),
Béelmont (Bclmont, Beaumont), Mëï-lothi (Vcîlot),
Holdai (Allday, Holden), Marai (Marat), dEHSOM
(Gerson), Obdia (Obadia), ÏSABi (Izart), Tiiochen
(Toché), Muxim (Munich, Muni), Magron (Magrou),
Gallim (Galli, Gallo), Ahicam (Haïk), Baldad (Bal-
der), GOSSEM (Gosseth Phoré (Fauré), Miqlotii
(Miclos), Pithon% Emaxuel, Ceroya (Serouya), Ba-
ruh (Baron, Baroux), Schalloum (Chalom, Chalon),
Xatotii (Xageotte).
Certes, iï existe d'incontestables Aryens qui s'ap-
pellent Amaury, ou Baron, Maïs nous "pouvons vous
assurer que chacun des noms que nous venons de
citer a été, ou est, porté par d'authentiques Juifs,
à caractéristiques morphologiques ne prêtant à
aucune confusion. Inutile de dire que quantité
d'autres transcriptions peuvent être rattachées à
leur origine biblique et que, d'autre part, les varia-
tions autour d'un thème central permettraient
d'étendre la liste à l'infini. Maïs seul, le mécanisme
tU rnpérulicui nous intéresse ici.
*#■■
— *
LEURS NOMS.. 13
Signification de certains noms hébreux
Arrêtons encore un instant le cours de imlre ex-
posé, et ïivrons-nous a une petîle digression suscep-
tible de nous procurer un instant de repos.
Dans toutes les langues, à côté de noms propres
absolument intraduisibles en une autre langue, il
existe des noms de personnes qui sont issus de noms
communs» venant soit du métier pratiqué par un in-
dividu, soit d'une particularité lrappante et qui le
distingue de tout autre, soit d*un surnom ou d'un
sobriquet. Ainsi, nous avons des Charpentier, des
Meuxier, des Valet, des Lecouvhkur, des Legranh»
des Petit, des Lebloxd, des Leroux* des Dubois,
des Dumas, des Larue, des Chevalier, des Larcher,
des LfduCp des Lecomte, et des Courtault, des Le-
fol, des Leroux, Point n'est besoin d\ regarder de
très près pour s'apercevoir que les noms portés par
ces individus sont les plus sûrs indicateurs de la
mentalité et des occupations d'un peuple, Les pa-
tronymes français parlent par eux-mêmes, et il est
inutile de les commenter*
Chez les Hébreux, il existe, comme chez nous,
des noms intraduisibles et d'autres qui sont de
simples noms communs passés au rani* de patro-
nymes. En s'oici quelques-uns, le mot hébreu étant
composé en capitales, sa transcription en italiques
et sa traduction en caractères ordinaires : ADER,
Ader, grand, généreux. AVAS. F faims, engraisser.
EDEN, Eden t base, fondement- AMAN, Arnaud, ban
artisan. 1LWA. Davin* je languis. DARAC» Ùarràcq,
j'avance, HOVER, Hoover, contemplateur HAMAR.
Amar, prolifique. HAMON\ richesses, VAU, Veau.
Crochet, CAIL, CahilL valeur. COL, Kohi, phénix.
CANNOUN, Cartonne, clément. COMET, Cornet, lima-
çon. CARASCH, Carrache. graver. COTSEN, Kotz ou
Coats, aile, GASCHAR, Cachard, Cachait, Cachln, il
conspire, il dirige, TIL, TilL Thilh je pars. GABAR,
Gabard, Gaharochc l Gaharrus, élevé, puissant, vail-
lant, NASCHA, Nachet, Naquet, prêter. G ANS, (tance ,
cueillir. MACCAR* Mavqnard, Machard, connu, MA-
ZAR, Mazas, Mazaroff, Massard, astre brillant. MAS,
Masse, tribut. MERI. Mêrij, Mernj, beau et gras.
MARA, Marat, révolté. LECAC, LeJccth, Lecache,
doctrine. LEV, Loetoc, esprit, vaillance. MICLOL,
Micloê, . excellence, SARA» Sarah. dédain. BAR,
Bard> parole. COHEN, prince, prêtre, NAVAR, Na-
14
LEURS NOMS..
varre, flambeau. HER, Herr, éveillé- HA5CHAR,
Achard, a masseur rie grands biens, PAZ» l'or le
plus pur. PATÀR, Patard, expliquer savamment,
PERET, Perret grains détachés (du cep). PERES,
Pérez t l'aigle, KATZ, CATSÏX, lofe fin, terme.
ROAHN, Roanne, malice* RAKHEL, Rachel, brebis.
SCHOAN, Johann , Schoen* riche, homme fie qua-
lité, MASQUIL, Hfasqtiilier, Itfasqnclier. Mtiskeîine,
MashkiïMson, prudent, avisé. SCHALOM, Ghalam,
Chalon, paix, SCHEN, Chaîne. Chain, la dent (qui
brise, qui écrase). SHAMIM, Samain, les cicux,
Tout comme les nôtres, ces noms parlent d'eux-
mêmes, mais ils ne disent pas les nié m es choses.
L'orgueil, la vanité, la .suffisance, la soif de richesses
en constituent la principale préoccupation : Noble,
puissant, riche, beau parleur, flambeau de l'humanité,
grand, généreux, tout en or... comme le beau toréa-
dor..., voilà ce qui préoccupe le plus un Juif, voilà
qui résume toute son onomastique, toute sa doctrine
en matière de noms propres. Eclatante confirma-
tion de ce que nous savions déjà de son caractère,
en le jugeant sur les actes : oui* les patronymes qui
lui sont chers sont bien le reflet" exact du moral
d'un peuple.
Les noms de Jirifs au Moyen Age
Vers Tan 1250, les Juifs étaient au nombre de 120
à Paris, Heureux temps, quand ou songe qu'à la
veille de la Révolution, ils étaient 50,000 dans cette
ville qui leur était interdite, et qu'il y en avait près
d'un million dans le seul département de la Seine,
au début de 1940 !
A l'époque dont nous parlons. les Juifs étaient, en
France, repartis en communautés siégeant à Paris*
à Avignon, à Tarascon et dans quelques autres villes
encore. Comment s'appelaient ces Juifs ? La plupart
d'entre eux portaient des noms hébreux plus ou
moins francisés, mais quelques-uns n'avaient pas hé-
sité à emprunter des noms aryens ou à ajouter à
leur nom celui de la ville où ils résidaient, usant
d'une particule à laquelle ils n'avaient aucun droit,
mais qui a été si bien consacrée par l'usage que les
descendants actuels de ces Juifs, dont beaucoup
ont acheté le château du pays où ils résidaient, font
figure de représentants de la plus vieille nobtetue
française !
LKURS NOMS... 15
À coté donc de noms spécifiques, comme Haquin
(diminutif d'Isaac), Hagin, Heloyn, Joce ou Josse,
Quàbin ou Gabin, Jacob, Davy, Symaan ou Symian,
YsAAC p nous trouvons des Abraham Boucherot, des
Jocon Hurtevin, des Nescelot, des Sonnet, des
Veau, des Simonet, des Vivant Danceurre, des
Elyes Doucette, des Bon-Ami et des Bone-Vie avec
des Bonepoy, des Joce Poulain, puis des Duda de
Bànionyille, des Mosse de Foulehem, Samuel des
(Chambres et autres seigneuries de contrebande. A
vrai dire, si ténu qu'il soit, le fil qui relie de tels
noms à la langue hébraïque reste visible pour celui
qui a quelque peu étudié la question. Mais le grand
public s'y trompe, et pour notre Juif, c'est l'essen-
tiel. Car c'est sous l'habile direction de tous ces
Matheus mués en Mathieu, de ces Donàtus mués
en Dieudoné, de ces Bonete mués en Bonnet, de
ces Moriau mués en Mo beau, de ces Doucete de-
venus Doucet, que s'est préparée et s'est faite la
grande Révolution, que la Franc-Maçonnerie est
devenue maîtresse des destinées de la France et
que les Juifs y ont trouvé leur Terre Promise.
Et tandis qu'Avignon nous donnait des Brandon,
des Ravel, des Allègre, des Vidal, des Ducas, des
Lattakd, des Cavaillon, Taras con nous dotait de
Massip, de Davin, de Comprat, de Rossel Féhier,
de Cuégut, de Carcause, de Cassin et de Durantet.
Accomplissant un pas de plus sur la voie de l'éva-
sion, nombre d'entre eux se sont convertis à une
religion chrétienne. Mais bon sang ne peut mentir :
suivez-les aujourd'hui ; ils sont restés ce qu'ils
étaient autrefois, les destructeurs de la commu-
nauté aryenne, La lutte continue, sourde, mais
tenace.
Voici le mot de la fin : nous avons trouvé la
présence chez nous, dès 129(î, d'un certain Duran
et nous avons eu la bonne surprise, dans cette
« Semaine de Bonté » qui va de Bonom (Bonhomme)
à Bonsion (Bonzon), et de Ronsenior à Boneheure
(Bonheur), de rencontrer un homme qui avait eu
le courage, sagement tempéré «I ailleurs, de son
opinion : Bon-Juyf. Ses descendants s'appellent
Bonjus..*
2V, B. — ■ Le nom de l'agence télégraphique « Ha-
vas * provient du nom patronymique de son fuji-
f
16
LEURS NOMS...
^ *
1
dateur, un Juif hongrois, qui avait un sobriquet
Havas, ce qui signifie en hongrois : neigeux, cou-
vert de neige et les enfants hongrois annonçaient
son arrivée par le cris : Havas, havas ! est arrivé.
Ayant pu émigrer en France, il fonda une agence
qui a pris le nom de son sobriquet devenu son nom
patronyme.
L'historien « russe » Aldanov, s'appelle en réa-
lité Landau ; en arrivant en France, il écrivit son
nom : « Lanoaou et fit un anagramme Aldanou =
Aldanov.
Le nom hébreu Katz n'est pas un nom d'origine
germanique et ne signifie pas : le Chat, C'est un
nom biblique d'une grande importance : A'ahan
Cadok = Prêtre justicier* écrit en abrégé K. C.
Le nom hébreu Segal est une abréviation de
Seffhène Z-evime = de la tribu de Levy.
Les noms juifs : Halpern, Halpert, Halpeb,
Halperin, sont une corruption * pollack » du nom
Heilbronn.
CHAPITRE II
LES ÉTAPES DE I/ÉVÀSION
Soit qu'au fond de lui-même, le Juif ne soit pas
très satisfait d'être ce qu'il est, soit qu'il considère
comme une excellente ruse de guerre de dissimuler
sa vraie personnalité, le Juif, dès qu'il trouve Foc*
casion propice, s'efforce à se détacher de sa coin-
munauté et à se fondre, à disparaître dans le milieu
ambiant. Le changement de patronyme est la pre-
mière étape sur le chemin de l'évasion, la seconde
étape étant celle de la conversion, suivie quelque-
fois — mais cela, c'est le fin du fin — par une
petite opération de chirurgie esthétique, troisième
et ultime étape, rectifiant un nez ou rabattant des
oreilles mal plantées. Après quoi, it ne reste plus
qu'à se fabriquer une nouvelle généalogie, ce qui
n'est pas impossible quand on est décidé à y mettre
le prix.
C'est d'autant plus aisé que l'Ayren — c'est un
autre de ses défauts — ou n'est pas curieux, ou
considère comme offense gratuite de demander des
preuves... Dieu sait, cependant, tout ce qu'il nous a
fallu entendre depuis quelques années ! Alors même,
I'
LEURS NOMS... 17
a:
et surtout, qu'on ne le lui demandait pas. le moindre
Juif se croyait obligé de vous déclarer qu'il était fils
de paysans, vous parlait avec attendrissement de
la ferme paternelle et de son cousin, qui était mar-
guillier de la paroisse ; tel nuire, qui arrivait de
l'étranger; se préfendait apparenté aux plus vieilles
familles françaises et, lui-même, expatrié à la suite
de la Révocation de l'Edit de Nantes, C'est avec des
sornettes de ce calibre que nombre d'entre eux
arrivaient à tromper la vigilance de gens qui au-
raient dû se mieux tenir sur leurs gardes, À vrai
dire, ce n'est pas d'aujourd'hui que le Français est
victime de sa jobarderie : n'avaît-il pas accueilli
bien gentiment, à la veille de la Révolution tous ces
aventuriers juifs de grande envergure qu'étaient le
faux Comte de Saïxt-G humain (l'homme qui se
prétendait immortel), le fameux Casanova (ce Don
Juan de bas étage), l'artificieux Mksmer (avec son
baquet guérisseur) et le thaumaturge Càgliostko
ui s'était lancé dans l'existence en escroquant un
te ses congénères, orfèvre du nom de Ma rang.,.
Un auteur Israélite de langue allemande, Gum-
plowicz, qui s'est montré infiniment plus avisé
dans son volume sur « La Lutte des Races * que ne
Ta été chez nous, sur le même sujet, cet autre Is-
raélite qui signait Jean Finot, était de l'Académie
et avait pour vrai nom Finkkt.haus (Décret du 11
avril 1917) ; GUMPLOWICZ a fait cette remarque :
« L'histoire s'occupe beaucoup des guerres et fort
peu de ces éléments qui se meuvent dans l'immo-
bilité et le silence.,, & Disant cela, il ne pensait pas
seulement à ses congénères, mais également aux
Phéniciens. Il ajoutait: «Les Phéniciens ont dis-
paru opportunément : Us Se sont évanouis dans tes
peuples au milieu desquels ils habitaient. Peuple
de boutiquiers, ceux-ci n'avaient aucun sentiment
national et trouvaient une douce patrie partout où
ils pouvaient traiter de bonnes affaires et mener
,- une vie agréable. Doués d\m sens cosmopolite
? exact, ils n'estimèrent pas que leur civilisation
< nationale ^ valait la haine et l'hostililé univer-
selles. De la sorte, ils remplirent plus fidèlement et
Elus exactement les intentions du processus naturel
istorique que s'ils avaient sauvegardé, avec une
ténacité inopportune et antinaturelle, pendant de
longs siècles, leur nationalité à laquelle ils survi-
vaient. Us abandonnèrent cette politique nationale
- . ■*■ * l^ M l ■
18
LEUR» NOMS...
r
mat comprise au peuple qui s'était approprié leur
politique commerciale ; les Juifs. *
Certes, pris dans leur ensemble et sur toute la
surface du globe, les Juifs sont demeurés une, com-
munauté cohérente» unie fortement par ses liens
nationaux et religieux. C'est ce que leur reprochent
le plus durement la plupart des auteurs qui font de
l'antisémitisme. Cependant, quand on place la ques-
tion sur son véritable terrain, qui est celui de la
défense raciale, il est impossible de rester entière-
ment d'accord avec ces auteurs et l'on se félicite»
au contraire, de ce que les Juifs se soient dans tous
les temps et en tous endroits de la terre, si géné-
ralement et si fermement attachés à conserver leur
particularisme : car, si ce dernier nous a fait poli-
tiquement chanceler, s'il a failli nous anéantir, il
n'y a point entièrement réussi ; par là-même, ce
fmrticularisme nous a sauvés, nous permettant, dès
'instant où nous nous sommes resaïsis, de frapper
juste, parce que nous savons qui et où frapper,
puis, la victoire obtenue, de redevenir exactement
nous-mêmes, c'est-à-dire un peuple en bonne santé
et sans séquelles de ces éléments infiltrés qui nous
avaient causé tant de dommages. Autrement dit,
nous aurons fait une maladie paroxystique, dont
nous serons sortis guéris, définitivement guéris, au
lieu de nous traîner pour une durée illimitée dans
une maladie chronique.
II n'en reste pas moins que, comme troupe en
marche, l'armée judaïque a ses éclaireurs, ses traî-
nards et ses déserteurs. Ses éi laireurs» ce sont ceux
qui se détachent de la niasse, au besoin se camou-
flent, puis se f au Oient, agissent sou ni ni se ment et,
finalement, ouvrent les portes à l'ensemble de leurs
congénères- À l'oppose, les déserteurs sont ceux qui
font ce que GiMrLowîcz félicite les Phéniciens
d'avoir fait : une fois qu'ils ont bien déguisé leur
personnalité, ils disparaissent définitivement dgns
les familles aryennes..* Définitivement ? Non, car,
comme l'a si justement exprimé Edmond PiCAnn :
« On ne s'évade pas de sa race ». Inflexiblement, les
lois de l'hérédité maintiennent de purs Juifs parmi
les fruits de ces unions mixtes. Nous avons le de-
voir de nous défendre et d'être vigilants.
Or, si l'on s'en souvient, M. Léon Blum, lorsqu'il
était ministre, avait vivement pressé ses congénères
à modifier leurs patronymes et a les franciser.
I
-
■*•
*— . —
LEURS NOMS... 19
Beaucoup d'entre eux ont profité de la permission.
Aujourd'hui encore* nous pouvons lire tous les
jours dans le «Journal Officiel», des requêtes
adressées au Tribunal par des Juifs qui demandent
à changer de nom, et ils seront d'autant plus nom-
breux à le faire que leur situation sera plus mena-
cée dans notre pays : Blum veut être Bli\\ Lkvv
veul être Lesville, Lévv-Soj,àl veut ItW Chris-
tian,,. Le leur accordera-t-on ? Tout est malheu-
reusement possible. Raison de plus pour nous
instruire de ces questions.
Cascades et pirouettes
Les exemples que nous avons donnés jusqu'à
présent ne représentent guère plus qu'une entrée de
cirque, de simples clowneries. Dégageons ht piste,
pour faire place à des numéros plus corsés : travail
en profondeur, imitation, ventriloquie, homme-
protée...
Nous avons dit que les sonorités de la langue
hébraïque n'étaient fixées que d'une manière un
peu lâche, et laissaient la place, chacune, à un
certain nombre d'interprétations. Voici, par
exemple, un brave Hébreu que son périple a travers
le monde amène un beau jour sur territoire alle-
mand. Cet homme s'appelle Hanock. En un tourne-
main, le voici germanisé : il lui suffit de prendre le
nom de la ville d'H.WAu. Mais, ses affaires tournant
mal, il prend le train et débarque à Paris. Du coup*
il accommode son nom à la française, et le voilà
Hàvot. Quand il a bien pris l'air du pays, il se dît
qu'après tout, la sonorité de sou patronyme le rend
encore trop aisément repérable ; il faut rompre la
chaîne. Pas difficile : on coupe le mot en deux
tronçons, qu'on recolle au moyen d'une lettre inter-
posée ; de Haxot, on Passe à Hansot, Ce nonvïà,
au moins, sonne bien* français. Tout le monde s'y
trompe, sauf ceux qui, soupçonneux, se demandent
pourquoi cette ortogr&pbc diffère essentiellement
de celle qui est habituelle aux Français de France,
qui répondent à la même appellation : Aîcceàvx,
Mena hem, nous Pavons vu, s'assimile à la ville de
Mannheim, dont l'habitant est Mannheimïïr. Mais de
tels rapprochements n'ont pas toujours été pos-
sibles Alors, au pet i I bonheur; le plus souvent, tous
!*■
!
!
I
'
20
LEURS NOMS...
les noms de villes, puis de villages allemands ont
été réquisitionnés : Berlin, Francfort, Mavence,
Landau, Ratîsbonne, lïeîlbronn, Fribourg, Cassel,
BresJau, etc. sont devenues les heureuses marraines
d'individus qui les en ont récompensées en prome-
nant leur nom à travers le monde. Et sont venus
s'y joindre ceux qui se sont déclarés <e habitants >j
de ces cités, par adjonction de la terminaison er
(Landaueh, Heilbronner). Heïlbronx = Halfern,
Halpert, HALPEniXE ; L'historien «russe» Aldakov
n'est qu'anagramme de Laxdaov.
Mais le Juif est toujours en mouvement. Le Lan-
dau qui a filé vers la Pologne est devenu Lan-
dowski. Celui qui est allé se réchauffer au ciel bleu
de l'Italie est devenu Landt, tandis que celui qui
préférait les montagnes de la Suisse devenait Lan-
dolt,.. Ouvrez le « Bottïn * de Paris à la liste
alphabétique ; vous n'y trouverez pas moins d'une
vingtaine de variations de Land à Lanbosse et de
Landbert à Landchevsky.
Les Francfort (Frankfurt, en allemand) ont eu
le champ encore plus large et n'ont point manqué à
en profiter. Comme les Hànau, iïs ont coupé, en
grand nombre, leur patronyme en deux tronçons ;
mais ils n'ont gardé que le premier : Frank, et ont
jeté le second aux orties. Ainsi, ils n'étaient plus
Juifs, ils étaient des Francs. Comme je vous le dis...
Et il y a eu les Frankel, les Frankf, les Frankè,
les Franques ; puis sont venus les Fransman, de
bons Fransès, d'excellents Frangés, des Franc,
des France (quelle averse I), des Francillon» des
Fraxceschi ayant fait leur voyage de noces en
Italie, et des Frankexberg, et des Frankenstein...
Nous en oublions autant que nous en citons.
Les Brunswick n'avaient guère qu'une ressource :
garder le premier tronçon : Brun, et oublier l'au-
tre sur un banc. Quelques-uns n'y ont point man-
qué. N'étant propriétaires que d'une seule syllabe,
les Worms n'ont pu procéder que par addition :
l'un d'eux est devenu Monsieur Worms de Romilly»
gros comme le bras... Les Berlin el les Berlim n
n'ont guère pu que rester ce qu'ils étaient ; certains,
se sont échappes par la tangente : Berl, discret
trait d'union avec un autre nom sémite : Béryl,
venu directement de la Bible. Familles qui se re-
trouvent.
Les noms de villes allemandes ne sont point les
l-
■ ■
LEURS NOMS.,. 21
feuls a avoir été mobilisés : Lisbonne, Carcassonnc,
Marseille, Montpellier, Lyon, Cacn, et bien d'antres
cités encore, en tous pays, ont eu cet honneur. Là
encore, il est fréquent de retrouver le lien hébraï-
que : Cvkn n'est autre qu'une des nombreuses
transcriptions du CAitf, Cahen, Cohen. Cohan, Co-
hat, Cohu, Cahn, Kahn, Cohx, Ko un, Kuhn, Khen...
dont la série est sans limites connues, et les Ber-
Xvy ne sont rien d'autre que des Bernhetm.
Quant à Lyon, c'est aussi le Ijon de Juda, le
Lokwe allemand, qui jouxte le Loer et rejoint les
Lévy par les LOBWv, à moins qu'il ne se tourne
vers les Léon, lesquels peuvent faire un tête-à-queue
en devenant Noël. Si vous êtes sujet au vertige,
mieux vaut peut-être nous arrêter.
Dans la belle Nature...
Le sol et les
Lire la suite
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