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LE MA / HOBA
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ADAIRE
DAHTE ET LE DOGME CATHOLIQUE
COUPS DE PLUME
s >i«ur«« pnVL«P!«. Iiw élt-vw «lit
iir Saiiii-IUinjftt<T donitf
ri'iit on l’honnour <l«* S« (ànindciir
Mon^oiinu'iir <]i MNrin, IV'
li'ipii' MU r-iniitU. »in«*
la^nre (iniiiuitiiiUf F( I.v
‘imicTtuiuitF. <1{^ miiHix l'iHUinii.
coiiipmiilru oit ouiro lU* iitiinlin'iit
ntoitTaiix do iiiii]iii|UF. au lovor do
riileaii intitule: "U Meilloiiro
Part . <lo .1. Kielior. ot d'un draiiio
«'i)ntoiii|>nrHui du lomiir intitulé:
C» nvaiTomont fadittniio, (If mouvomMit p m g ww àf > ert «wro
tioHrutFOl un iiwaivoniMtl dr HU-rmliainr; nMintMiasi, ne vtat* énor
Tof paa; ')* no Triix fav dirr le Ulaérslûune di
d’un parti <lé«igiir mue ee B<aii. je veux dii
«me 4M tiK>avon*ent qui a affraorhi l'iMlie.
filiro dafw tfMv le* |«y# UftIo'«axi>ne en uvnir
liliénili«Tne qui «'«et in-
d'une .iôm«irnitie ludl-
kaire H plu» '«tena ]'a(liuinMrx(H>n gouverae*
meuiai*
^’^ulà et que je veux dire, et et iwaixement wt «Lia* “Uay ir*
ptanie neriMieU lin luuuvemeol de iibênxlMne.”
( >tt<* (IiVlaratum d«* priiieijK** que notw arans n-pm-
duite la nemaiiie di-niière a éti* faite à Brandon, le 5 du
moia murant par M. CVertr. le rb«'f du parti fermier.
t'ette dtVIaratioiu de|>uis sa publieatioii dans les jmir-
naiix, u’a pas, que n4>ua aaehions, nn^u aueuue déné^ati(tn
de la {tart de mlui qui Ta faite.
Pour noua, à moina que noua fasaiona Krosaièremeiit
erreur, cela veut dire le libt'ralisnw* qui sVst n*n«ht coujta-
ble de ta plus fMÜeuse d*** spoliationa en foulant aux pitHls
lea druita saeiva du Saint-Sièfp^ et en faisant prisonnier le
Pape du Vatiean, le auei-esaeur de Piern-, le vieain* di‘
Jéaiw-t'hrtHt Htir la terre.
l*our noua ee'ülM*raHanie veut dire, le UlM'raliHUie qui
a Kjiolié lea cathoHipieH du Mniiitoha de leum droits à di'.s
ée«ileH reliirieiiHi'a et cela, lion Ktuleineiit «‘outre !«* droit
Mais eelIi'H'i mourut itCu de tenqia après. Ahirs Oxa- ' omedie est vraiment l’im di*8 tils de rK^lisi* «‘athidi-
nain s’en rt'uiit à wa «li'stiiiéea qui le eonduisirtmt vers les q'^* dont la gloire a projeté le pins dWlat sur eette Mère
plus illustn*s «‘haires de l'Etat, à la Sorbouua. où il euaei- ^'di:;'.::ible.
inia la littératun* étrangère. Iqi fut un autre UHiven de Que! est, en effet, en dehors des saints. rh«»inine dont
siTvir son jiaya et sa foi. Tar on a pu dire de eet enseigne- la nM‘in«Hre et les «leuvres extraordinaires ont n*çu lin
ment qu’il était une prédication, sans que d'ailleora il ait h«»minage8 publies que déjà plusieurs fois Dante n ^‘eueil-
jamais froissé ni de légitinM‘6 susi-eptibilité* ni surtout la b* aoos le gouvemeiiH*nt des Pajjes, et de la bouehe di‘S
si ienee elle-même. Et les fon-t^ qui lui restaient, après Papes eux-mêmes, notamment de Paul III. do Paul IV,
avoir si'-vèrement pnqwr»’ son cours, il les donnait encore de (Héineut XIII, de Léon XIII. de Pie X. et enfin de Be-
à l’Eglise et aux pauvn.‘8. qu'il publiât des trauvaux d’his- n(iît X\ f Quel est, toujours sans parler des saints, l’bom-
toire variés à la gloire du ehristianisme, qu’il grou|iât au- uie de graiid mérité qui a été exalti* dans une encvclique
lourde lui de jeunes étudiants jMiur enivnT leurs âmes des pmtifirale; Si'lon nous, il n’r a. apW*s Dante, que (’hristo-
splendenra de la wienee ou qu’il se dév4»uât à affermir et à pbe r«»loinb.
dévelopjn'r la BiK*iété de Saint-Vini‘ent-<le-PauI. . Dante Alighieri et Thrisbiphe Colomb, voilà les deux
A 40 ans. il avait épuisi* sa vie à aimer Dieu et son hommes vraiment grands à la louango desquels la jwn.le
_U..:.. 11,... ♦....-a*»., du \ K-aire de Jesus-Christ
1.CM liillele Mitil CM
iMtiiiiKumnl ail ('olIcKe.
LE NOUVEAU CONSUL
DE FBANCE
M. Enite Nagflar reaipUre M. Henri
fttft ttmmt conMl-t^ncnl nu
Canada
par l’organe des d«M‘Uinont.s
les plus s«>ieimel8, s’est fait entendre de Rome. IjS jian'le
romaiim, franehiasant les nsmtagnes et traversant les (H‘é-
aiis. est allée exalter dans tout runii ers ees deux génies,
que la luniièn* et la âamnie du ejiristianisim' ont <‘ondints
jns4|u’au.\ sommets les plus sublimes. Quel laumeur et
quel!»' gbiireî ,
< hristophe ('«ilotiib et Dant»* Alighieri S4»nt bien me
tn-s: ils sont la gloûv de notn* religion, de notre foi. de
iiotn* Eglise- eatholique. de mitn* jn-uple ehrétien.
Dn trésor de la n-ligion,” éerivnit
Hît2, au Cardinal (laleati. ahdu-vê-
tirer des eoneeptions jinres et su¬
ie souffle de la foi divine alimenta et fit grandir en
I>l<'Hii‘ «le rj-x-ide de* S-u-rti-ee l’n-
liliquc:*. Il .nlru l■ll«ilj(e au nu-
iii.'U-ru (iiw .tlfiiirw ■'triiiigi'rc> en
IPOR.
' .\jirîi» êlre rceté «laiix liivoni ner-
vù-BH du Quai irdfMiy pemUm
quelques Biinéw, il fut iitHnnié
coMMil à Kbaugjiai, en ,Chjn«. 11
eut iioiidtnt une grunc^ partie di-
kt guerre la direotien dé 4-et im-
IHirUnt porte qui ert un point
d'iihaen-ation remarquable pour
cuivre Iw quertiune iiiU-mati«>nH'
liM du Pai'iRque. Il y a luiiwê le
Miin-enir d'un agent artif et d'un
relia (rêa «ùr et muderne e'étaiil
ninipn aux afTairra ai miiitipleti et
délicatee qui m piwent daiw 4-e
graïul pjirt d'Kxtrf-mc-Orient. Il
eut en niêiiie tempe rndminirtru-
lion de la |>iirti« de la ville de
ShungJiiii ronnue omir li- ntan de
(-qiirearinn fraiivtûw. ("««i en \it-
lu de «■«» deniicrea HUributioiH
(pie M. Naggiur cul it prendre en
ndiie à l’égard d« Allcinando «x-r-
lainee mouirai de aûrep- ikiiit le
wim-enir n’ert pa* |a-rdu ù HhiAg-
liaï.
' Il fut eborg*'- enmiite d'une mii--
nion en Chine au Yuanam et lair
.lee fruntièrea de la colonie fraii-
çaiae de riDdo4.'hine. Kcntré' en
Kraoce en 1920. il fut fait cheva-
lier de la I^égion d'Honneur avec
une «talion particulièrement
teuoe ainai confie;
“CoDoul à Hhanghaî depuia
“1912. Maintenu 4 ce |>oata peu-
“dant la guerre et chargé de ce
“eoneulat général pendant deux
“ana. A fait preuve de rarea qua-
“lités d'aetivité et d'iniHlijvnce
rdaoa dca rirronotancea particu-
“lièreinent délieatea. Nommé «m-
“ml au Yunnam. a rendu égaie-
‘'meni daim cette mimon dm eer-
“vicCT exeepliorineta”
Il fut nommé membre «lu jury
dn concouru pour l'adniiwion dan*
U carrière diplonMtique H oonou-
laire. Tria jeune, puiaqu’il a ü
peine quarante ana, M. Naggiar a
riiiteoiion de demeurer kmgteinfie
au Canada pour y développer sur
le terrain prrtique 1m relationa en¬
tre le Canada et la France.
ih«-ik‘, piDiHigoaiit ( 11 - t«ime8 maiiiercs i apoi«>gi" o«‘ s«-s
«•niyaiiees. publiant jiarUmt les dtiiieeui-s, les lM*aiités. les
mérites du «•atholicisiiie, écrivant et parlant, pressant ses
amis de regarder einbaut, tâchant par tous les moyens d’é¬
mouvoir le* iiidifféreuts. cuntraignaut par tks manifesta
lions respectueuses à la f«»i8 et fermes deux ae 9<*8 maîtr<*H
à cesser contn* la religion d’injustes attatjues. dniinant au
reste toujours l’exemple de la plus amiable eharit»*.
Du U-miMt qu’il était eneore “jiauvre elerc de lu baso¬
che” à I^yon, il faisait fmraître à l’honneur de la religion
(les articles d’une étrange nwturité. ce qui n’est |siint loi¬
sible à tout le monde, mais il visitait aussi les fiauvres. ee
que ehaeun de n«ms |M‘ut faire. A !*aris. sur un plus vaste
champ, il n’eut de cesse (pi’il n’ait fait ent«üulre la vérité
ivligieuse à riuuuense jeuness»- i|ui l’eutotirait et dont
l’athéisme n’était en somme «pi’ignorance. D’un tel Z(-le
e.st née rinstituti«m des «‘onfénuiees d «-Notre*Danu-, obt<*-
nm-s de l’ar«'h«-vé»|U0 d«- Cari.s |mr l«-s sollicitations d’Oza-
nam. auxquelles ih-s milli«-is d’homiin-s «-t «h- jeun«-s gi-ns
fhiiveiit d’avoir roiiim -lU n'appris les voies véritabl«-s «le
la (‘«msolation et de r«-sqM'-ranee. Aux preiiHères années
de leur existeiiee, rél«Kjueiiee géniah- de I.,a« i'rdairo brise
tant d«- pn'ventioiiK et si eoniplèt«*meiit «pie le «'atlndieisine
p«-rs«'cuté de ISdT) était de\«-mi en 1H4« un ealh«di«-isnie
triomidiant. <’«• fut aussi grâet- à «l'autn-s initiativ«-s d’O-
zaïiani etjle fn-s amis.
Peu après 8«»u arriv«*«- à Paris ra«*tiv«* sympathie d’un
hi>mm«- de bien. M. Bailly, lui avait iienuis de n‘ali8<‘r un
de ses ])lus chers dessi-ins et d’organi8«-r “une réunion
d’amis travaillant en8«*inhle à l’edifiee «le la science sous
l’étendard de la jM-nai’C «‘atholique." ipielqui- chose comme
un eende dV-tud«-8. incertain encore de sa forme et de ses
pnK‘é«i«-8, mais hi«-n vivant, où l«*s j)r«>blème8 les plus di¬
vers d’histoire de littérature, de philosophie-furent discu-
t«'‘S avec passion, sans a8s«*z «le prudence toutefois. On
avait eoimnis l’erreur d’admettn- là plusieurs jeunes es¬
prits ou mal avertis ou violemment hostiles à la j^eligicm.
Or. il ne 8«* fait rien de lion au s«*in d’une e<mpérative d’i-
(h'cs si 8<-s membr«.-s ne s’entendent |>aa sur quelques prin-
cijH-s essentiels. Iri's ‘•conférences d’histoire” n’avaient
lias «'-té d’ailleurs sans éclairer bi«-n des âmes de bonne
foi. I.g» ray«innante pens«'e d«’ leur ardent pr«>m«iteiir y
eût suffi. Mais, mal eon^ues, elh-s ne tardèrent imls à végé¬
ter. Ihi moins ne nsmrureiit-<dh‘.s pas sans avoir réalisé
un suprême bienfait.
I>*s diffieulti's qu’«‘lles reiirt-ntraient avaient suinté
ilans l’esprit d'üzanam des n'flexiona ninirae cellea-ei:
“A Paris. IMU.S sonimes d«*s oiseaux''^de pa.-^ge, éloignés
jiour un temps du nid maternel et sur lesquels l’incrédu-
ilté. «T vautour d«‘ la ja-ii.s*-«-. plane piur en faire sa prriie. .
Kh! bien, il s’agit, avant l«>ut, qm- ces faibles oiseaux de
I»assag»‘ SW- ras-seiuhlt-irt s«<us un abri qui h-s protège, que
res j«‘Um's iiit«-llig«-n«-*‘S tnmvent un jx-int de ralliement
ja.ur h- t* ni}»s de leur exil... Or, le lien le plus fort, le prin-
(•i|v d'iuie amitié véritable, c’est la eharil*-.,. et, l’aliiDcnt
de la charité, ce sont les Isinnes oeuvn*s.’’
I K* cette jwnM'e. qu ‘Ozanam fit bientôt partager à sept
de îM's camaraib-s des “ronferem-es d’histoire.” est issue
la s*w‘ié!é de Saiiit-Vin«‘ent-de-Paul. la plus efficace et la
plus .sublime dea oi^maatiuus de bien.
S(‘maiue Rt-hgieuse de Montréal.
que d«- Rav
hluiies; I
lui la flamme du g«'-nie dont la nature l’avait d«»ué; en sorte
hanta sur ses lè*
vers qde jamais au-
M«‘sie, dont il avait pris la voix
vres les plus nugustes mystères en d<*B *
paravant n’avait encore entendus oreille humaine.”
ami de Dante, avait eoinpo8«“ pour la
... i, qui «‘onmien-
J«‘au de Virgile. J
tombe du pK'te une épigraphe «-ii vers latins,
«.‘ait ainsi:
Theologus Dantea, nuUiiu dogmatis expers.
Ia‘8 lM‘auté‘8 théohigique.s accuinul«'«-R dans les pages
iininortelIcK «le Dante «ui td«‘jà fourni le thème de plusieurs
savants ouvrages, qu’il serait trop long d’énumérer. Sous
dàs fonn«-s divi-mcs. la série deees ouvrages s'allonge tous
h‘R jours, à mesui'c «pie les érudits scrutent plus avant la
coini»o8iti«»ii intime du Ptièuu- {^u-ré.
On jM-ut affinuer qu’il n'y a «lans la d«s‘trine catho¬
lique auemi iH.int auquel Dante n’ait toin-hé, et n’ait don¬
ne. ]Hir scs vci-s inuiiortels, h-s f«>niicH artistiques les plus
«•x«jui8<-.s.
Pr«‘iioTis 11 iii]|iorte quel inanui-l de théologii- «logmati-
«plt* suivi dans nos Sc'minain-s. 11 wrait facile d’éclain-ir
«•ha«iu«- traité à l’aide de passages de la “Divine Ciimédie,”
et «r«.ht«*nir d«‘>rw)rte une espt-ce de “Summula Thoolo-
gica l)aiit«-8ea.” trt’s bien eiH-hainéc et, au surjilus, très
attrayante. 0*8 jietits trait«-H de tht-ologie dantesque à
l’usage de la j«*imeHS«* étudiante pourraient fort bien se di¬
viser comme suit: La Religion. IT^glise, le Pain», Dieu, la
Très Sainte Trinité. la ('réation. l’Homme, la Grâce, l’In¬
carnation <-t la Rédemption, les Sacrements, les quatre
Fins, la Tn-s Sainte Vieige.
Il convient «l’ajouter «pi»- M. t ’rcrar victit (h‘ lancer un
Tnaiiif«‘Kt«- ol'licicl dans h-qucl il «lélînit de nouveau wm
librratisme.
('«■tt«- fois il e.st plus prudent et plus vague.
Il reiM-le hieii ipn- soii lihénili.siiu- n'est i>as “le libé-
“ralisin»- dans le sens de lib« ralisine d'un parti désigné
“sons ce nom. niais un lilh'ralisine dans le vrai sens du
“mot libéral•—( f)—un lil» rulisiin- «jui fait disparaître
“tous les abus ih-s gouvt-rin'iiu-iits et ipii satisfait à fous
“h‘8 besoins «lu p«-uple.”
Vraiment. lauir «lu iiouvi-au. c» u'i-st pas très riche «-t
In fomiuh- «*8t plub'it suranné»*.
Elle est simplement moins crue «pu- la iireinièrc «-t
elle «‘st une pn'uve que M. t’r«*rar a. «h'puis 8«»n assemblée
«h* Brandon, n'iieoiitrt'- de Imuih amis <pii lui ont fait iviiiar-
qiier son iiiqmir.
FREDERIC OZANAM
NoiLs videi «lejà à la iiii-«M-tobre. l'iiiver s’appnM’lie.
l’hiver et son triste cortège.Nous aun-us en*‘«)re d«s
jMiuvre.s à soulager, il y en a t«iiiji*tirs! Le souvenir d’Dza-
iiaui s’évoque tout natiirellemeiit. ITie coupure d’un jour¬
nal de France nous t«*nil»«- .'um.s la main, et «‘«-la nous amène
à refnir»- une hi.stoire bien «‘oiinuc.. mais «ju’oii ne eon-
naît |ias a.sKi'Z.
FnMéric Ozanam apjiartcnait îi une faimlle de qua¬
torze enfants. Pn-4-ieiuw* fav«-ur, en îu»iiuiu-. h bn*n des ti-
tn-s. mais d'alsird. |>our un adolescent, paree qu’elle est
une nivitati«»n à pr«‘ndn‘ 8«-n«-u8emenl la vie et uti«- e.xhor-
tation a>i travail. <'ett«* «‘xhortaiioii. 1*’ jeune Fn'-déric
l’untendit. IK-s s*‘ize ans. il s*>r1.nit du «‘««liège •*ehargé de
U>nt<-s les couronn«-s" et a.s.-«‘Z entraîné aux ♦•fforts de l’e.'i-
prit jM*ur mener de fn-nt une vie prob-ssionm-lh- conseieu-
cieii.'W' et les tâches de ra|>nst«dat.
t'b-n* d’avoué à Lyon justpi’à IH ans. il fut. en liSll.
envo} é à Paris jx-ur y jatursuivre ses étud«‘S de dndt. Il y
nffn-nta hvih* gioin- toutes 1«*8 «‘i^reuvj-s imiversitaires. Il
y anna junssauunent sou iiit«‘lUg«‘n«‘e pour mieux «It'-feiidn*
sa fol. Il n’en tn-uva |»as ns>iii.H le loisir de pratiquer, en
une éja**pie imliffén-ute ou hostih* à de tell«‘S initiatives.
11*8 industries h-s plus inattendues d«- la charité, d'une cha¬
rité iiarfaite, «-elle «pli s’attendrit sur la i>eiiie dt'S espriU-
cotiim»* sur !«•-“ nusèn.-s des c«»iq»s
Av«.«cat h Lv«>u. à Xi ans. par néct'saité «le vivre, il r«*s-
tail fidèle à sou désir profond d'enseigner. Le tMUps qo^l
ne doiuiait iM«int à rexercicc de sa profession et à erlui
la Pr««vidence diviiii's. Justice et Pravidencîe qu’il nous
mmitn* g«»uveniaiit le monde dans le b'mps et dans l’<'tcr-
nité, pimissaiit «m réconijieiisant les actions aussi bien des
individus que des sociét<‘8.
'est toujours le Pape qui parle,—
lians ce, poeme,
brillent d’un vif «'*clat la majesté d'un Ibeu unique en trois
Penwuines. la R<”-<lempti«»n du genre humain par le Verbe
divin fait bonupe l.’extrênie bonté et la libéralité inépuiaa-
Ide de Marie Vierge et Mère, Reine du Ciel, et enfin la
gh>ire céh-ste des saints, des anges et des justes. A ce ta¬
bleau éblouissant Dante oppose le terrifiant contraste de
l’abîme infernal et des damm'-s: ang«*8 déchus et hommes
réprouvés.
Entre le ciel et l’enfer dantesques, il existe im séjour
mitoyen; le purgatoire. Ce lieu est n^ivé aux âmes qu'
y sont arrèté-ea i>our exjùer leurs fautes, dans leur as«?en-
sion vers rétemelle bt-atitude.
Dante nous présente
En Francs Isa divorces vont
en augmentant
Pan*. pluf reeenle*
oUtiotiqiiM tlénKmtranl que le
Domlire de* divnrrM ongmciile
cooiâdérmhlefwnl. en France Fn
IHH.5. un on oprèe l'adofSHm de
Il k>t du divorra. Ica tribunaux
avaient rendiM 4.l2<'t iuf^ment*.
En I9'3. r» rhiffra ns>ou à 16.-
.‘riÔ. Enfin, Lien qu'on n'ait pMt
encore lea ebilfrw exocta. dcjHji*
k Kuerre. on croit que k btel de
3 kMM «w • Hm oUoial 1 aiUM« qtu
■umt l’ormirtioe.
triple état des âme^s sous des
figures poétiqu(‘8 qui lui sont toutt-s {«ersonnelles. Cepen¬
dant. l’art vraiment inimitable et la puissance d'imagina¬
tion «-tonnante du poète, art «-t imagination qui le portent
aux plus hauts degrâs du sublime, laissent apercevoir tou¬
jours Irta kyuièrea «uiiMkures qu'yna Sm sincère et une
(A fmvre en page î)
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