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Entreprenariat
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L'ENTRE
PRENEURIAT
Sous la direction de
Catherine Léger-Jarniou
L'ENTRE
PRENEURIAT
Sergio ARZENI
Olivier BASSO
Jean-Pierre BOISSIN
Jérôme BONCLER
Sophie BOUTILLIER
Pascale BRENET
Anne BRUNET-MBAPPE
Gilles CERTHOUX
Didier CHABAUD
Stéphanie CHASSERIO
Roland CONDOR
Cécile FONROUGE
Sébastien GEINDRE
Benoît GRANGER
Frédérique GRAZZINI
Martine H LADY RISPAL
François HUREL
Catherine LÉGER-JARNIOU
Jacky LINTIGNAT
Karim MESSEGHEM
Philippe PAILOT
Christophe PAPIN
Stéphanie PETZOLD
Sylvie PHEULPIN
Sophie POMMET
Corinne POROLI
Jean REDIS
Sylvie SAMMUT
Jean-François SATTIN
Nathalie SCHIEB-BIENFAIT
Dimitri UZUNIDIS
Dominique VELLIN
DUNOD
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ÉDITEUR DE SAVOIRS
Maquette intérieure : Yves Tremblay
Mise en page: PCA
Maquette de couverture : Pierre-André Gualino
Le pictogramme qui figure ci-contre d'enseignement supérieur, provoquant une
mérite une explication. Son objet est baisse brutale des achats de livres et de
d'alerter le lecteur sur la menace que revues, au point que la possibilité même pour
représente pour l'avenir de l'écrit, les auteurs de créer des œuvres
particulièrement dans le domaine DANGER nouvelles et de les faire éditer cor¬
de l'édition technique et universi- rectement est aujourd'hui menacée,
taire, le développement massif du t (T\jr\ Nous rappelons donc que toute
photocopillage. I I AJ I reproduction, partielle ou totale,
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tuelle du 1 er juillet 1992 interdit LE PHOTOCOPILLAGE interdite sans autorisation de
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sation des ayants droit. Or, cette pratique droit de copie (CFC, 20, rue des
s'est généralisée dans les établissements Grands-Augustins, 75006 Paris).
© Dunod, Paris, 2013
ISBN 978-2-10-059960-8
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L. 122-5, 2° et 3° a), d'une part, que les «copies ou reproductions strictement
réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective »
et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et
d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite
sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est
illicite » (art. L. 1224).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constitue¬
rait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du
Code de la propriété intellectuelle.
SOMMAIRE
introduction un état des lieux de l'entrepreneuriat
Catherine LÉGER-JARNIOU 7
PARTIE 1 ENTREPRENDRE 23
CHAPITRE 1 L'ENTREPRENEUR, LE DEU5 EX MACHINA
DE5 ÉCONOMISTES?
5 ophie BOUTILLIER et Dimitri UZUIÏIDI5 25
CHAPITRE 2 L'ÉCHEC ENTREPRENEURIAL, PAR-DELÀ LE TABOU
Anne BRUHET-MBAPPE 43
PARTIE 2 DIFFÉRENTES FAÇONS D'ENTREPRENDRE 61
CHAPITRE 3 ENTREPRENDRE À PLU5IEUR5 : UNE AUTRE FORME
D'ENTREPRENEURIAT
Roland CONDOR 63
CHAPITRE 4 L'INTRAPRENEURIAT : POUR 5URMONTER
LE DÉCLIN DES GRANDES ENTREPRISES?
OIMer BA550, Bylwie PHEULPIH 81
CHAPITRE 5 L'EXTRAPRENEURIAT : QUAND LES 5ALARIÉ5
DEVIENNENT ENTREPRENEURS
Pascale BREIÏET 99
CHAPITRE 6 TRANSMISSION ET REPRI5E, LA CONTINUITÉ
GRÂCE À UN NOUVEAU DÉPART
Jean-Pierre BOI55IH, Frédérique GRAZZIHI 117
CHAPITRE 7 L'AUTO-ENTREPRENEUR, LE NOUVEAU RÉGIME
François HUREL 139
CHAPITRE 8 LES ENTREPRISES FAMILIALE5 : AU CŒUR
DE L'ENTREPRENEURIAT?
Didier CHABAUD 157
LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
PARTIE 3
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
PARTIE 4
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
LE5 FEMME5 ENTREPRENEURE5, UNE IRRÉSISTIBLE
ASCENSION
Etéphanie CHAEEERIO, Philippe PAILOT et Corinne POROLI 173
L'ENTREPRENEURIAT CHEZ LE5 JEUNE5 : APPRENDRE
À ENTREPRENDRE
Nathalie ECNIEB-BIENFAIT 191
LES ETI, UNE DYNAMIQUE ENTREPRENEURIALE
Jacky LINTIGNAT 211
LEVIERS IMPORTANTS ZZ9
LES BU5INE55 ANGELE, DES ACTEURS ESSENTIELS
POUR LE FINANCEMENT DE L'AMORÇAGE
Jean AED/5, Gilles CERTNOUX Z33
LE CAPITAL-INVESTISSEMENT :
DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE
Jean-François 5ATTIN, Eophie POMMET Z53
L'ACCOMPAGNEMENT ENTREPRENEURIAL,
FACTEUR DE RÉU55ITE
karim MEEEEGNEM, Eylwie 5AMMUT 271
LES RÉSEAUX, CLÉS DE LA COMPÉTITIVITÉ
Eébastien GEINDRE Z87
NOUVEAUX BUSINESS 305
L'ENTREPRENEURIAT DURABLE,
NOUVEL ELDORADO?
Cécile FONROUGE, Etéphanie PETZOLD 307
L'ENTREPRENEURIAT 50CIAL : EN QUÊTE
D'UN ÉQUILIBRE ENTRE MARCHÉ, ÉTAT ET SOLIDARITÉ
Jérôme BONCLER, Martine HLADY RIE PAL,
Christophe PAPIN 521
LE GRAMD LIVRE DE L'EhTREPRENEURIAT VII
CHAPITRE 18 LA CRÉATION D'ENTREPRISES INNOVANTES,
PANORAMA ET DÉFIS
Dominique VELUM 341
CHAPITRE 19 DU E-COMMERCE AUX M-5ERVICE5, LE5 NOUVEAUX
MODÈLES D'AFFAIRES DU WEB
Catherine LÉGER-JABMIOU, Benoît ORANGER 363
Conclusion ouverture internationale et libres propos
Bergio ARZENI 381
Bibliographie 391
Index des organismes 413
Index général 415
L'entrepreneuriat:
Des rubriques orientées
vers l'action:
L'avis des pros
Cas d'entreprise
CHAPITRE 5 | EhTREPREMDRE A PLUSIEURS 69
il CAS D'EMTREPRISE
PAYGREEN
PayGreen est une plateforme Web qui permet d'acheter des produits avec une monnaie
virtuelle: le watt. Lorsqu'un client achète un produit écoresponsable, il est récompensé par
des watts (1 watt = 10 centimes). Ses watts lui permettent ensuite d'acheter des produits
écoresponsables et ainsi d'être engagé dans une démarche de développement durable.
PayGreen a été créée au départ par deux étudiants de l'EM Normandie. Au cours de
l'année 2010, alors qu'ils réalisaient leur étude de marché, ils ont été accompagnés par
des coachs qui sont entrés dans le capital et les ont mis en relation avec leur futur direc¬
teur technique, qui est lui-même devenu actionnaire avec 5 % du capital. Par la suite,
le Fonds Jeune Innovation a rejoint l'entreprise en devenant propriétaire à hauteur de
8 %. En à peine deux ans, le concept qui était l'œuvre de deux camarades de promotion
est devenu un projet collectif porté par sept personnes. Le réseau, le besoin de finan¬
cement, l'apport de compétences sont à l'origine de ce développement. Et l'entreprise
ne compte pas s'arrêter là.
Comme l'indique Étienne Beaugrand, un des deux fondateurs: « En général, il y a du
premier degré d'amorçage qui se fait soit par le réseau, ce qu'on appelle la love money,
soit par les petits business angels, qui font de l'amorçage. Après, en général, les start-up
vont chercher entre 250 000 et 500 000 €, censés tenir trois ans, mais au bout de 10 mois,
ils cherchent 1,5 million. Tout le monde est dans le même cas... »
ÉQUIPE5 EMTREPREMEURIALE5:
UIÏE RÉALITÉ 50U5-E5TIMÉE
Le développement de l'entrepreneuriat social
et solidaire et la multiplication des formations-
actions à l'entrepreneuriat collectif montrent
un intérêt grandissant pour les équipes entre¬
preneuriales. Mais paradoxalement, la France
s'intéresse assez peu à l'entrepreneuriat en
équipe alors qu'aux États-Unis, plusieurs
équipes de recherche tentent de comprendre
leur raison d'être, composition et facteurs clés
de succès. Pourquoi un tel manque d'intérêt?
L'entrepreneuriat en équipe est-il à ce point
une forme non significative de l'entrepreneu-
riat ? Une réponse négative s'impose même si
comparés à d'autres, les entrepreneurs fran¬
çais semblent plus réticents à créer à plusieurs.
Aux États-Unis
Lorsque Reich (1987) parle de mythe de
l'entrepreneuriat individuel, la réalité lui
donne raison. Statistiquement, le nombre
d'entreprises créées en individuel n'est
pas significativement supérieur au nombre
d'entreprises créées en équipe. Certaines
études avancent même un nombre d'équipes
entrepreneuriales supérieur au nombre
d'entrepreneurs individuels.
Dans les deux études réalisées aux États-
Unis par le Panel Study of Entrepreneurial
Focus
50 PARTIE 1 | EMTREPREHDRE
liers d'employés sur les 8500 qu'elle comp¬
tait. La raison? L'entreprise n'a pas vu venir
un nouveau sur le marché: le jeu vidéo. Il lui
faudra cinq ans pour o
■s optent aujourd'hui pour
des jouets traditionnels, moins chers que les
JyL'AVIS DES PROS
Comment surmonter l'échec ?
Loïc Le Meur, PDG et fondateur de Seesmic
«J'échoue tous les jours, en permanence, et je change de direction quand c'est le cas.
L'agilité est la première qualité d'un entrepreneur, je crois. Il faut avoir un bon board,
avec des investisseurs qui le comprennent, sinon c'est la catastrophe. Un succès
comme Salesforce, aujourd'hui valorisé à plus de 15 milliards de dollars en Bourse,
n'est pas passé loin du dépôt de bilan à plusieurs reprises [...]. Il faut juste com¬
prendre que c'est normal, cela fait partie de l'aventure. En France, on ne le sait par¬
fois pas assez. Je trouve excellent que FailCon ait eu lieu en France, cela aide à faire
comprendre que l'échec est normal, si ce n'est nécessaire, pour progresser et avancer,
entrepreneurs comme investisseurs. Pas les uns contre les autres, mais ensemble.»
Source:01.Net, le 4 février2011.
Le cas de Smartbox au Portugal
Premier entrant, l'entreprise détient 100 %
faire face. En trois ans, ils ont chuté à 30 % de
part de marché. Survivre au succès passe par
Un autre aspect pourrait aussi expliquer
les conséquences négatives d'un succès. Les
psychologues ont en effet mis au jour des
biais de comportement lorsque les individus,
comme les organisations, sont confrontés à
un résultat. Ils ont tendance à s'attribuer en
propre les causes d'une réussite et à imputer
les causes d'un échec à des facteurs externes.
Ceci a pour corollaire un excès de confiance
préjudiciable aux qualités d'écoute, à la
recherche d'informations et de conseils. Celui
quia réussi est moins enclin à questionner ses
méthodes et sa stratégie.
Dans les hôpitaux
Les médecins ont coutume de rechercher
les causes de morbidité ou de mortalité, en
revanche, ils consacrent moins d'efforts à la
compréhension de la guérison des patients.
L'absence d'apprentissage consécutif à une
réussite peut ainsi provoquer un échec ulté¬
rieur (Harvard Business Review, 2011).
Concilier vie professionnelle
et vie privée
C'est plus complexe qu'il n'y paraît pour une
entrepreneure. Réussir une meilleure concilia¬
tion entre sa vie professionnelle et sa vie pri¬
vée est un facteur important de motivation
pour se lancer dans l'aventure entrepreneu¬
riale. Pourtant, entre la situation souhaitée et
la réalité vécue, l'écart est important.
En effet, il n'est pas si évident que le fait
d'être son propre patron permette autant
de liberté que désirée. Ainsi, une propor¬
tion importante de femmes entrepreneures
choisit des secteurs d'activité où la relation
client est extrêmement exigeante en temps
et en disponibilité (activités de commerce
et de service à la personne). De ce fait, elles
effectuent davantage d'heures le soir et les
fins de semaines que lorsqu'elles étaient
salariées. Par ailleurs, une entreprise en
démarrage exige beaucoup d'implication
et de temps de présence. Pour autant, ces
femmes ne sont pas déchargées des tâches
domestiques et familiales. La conciliation
ne s'en trouve pas facilitée, comme d'ail-
CHAPITRE 9 | LES FEMMES EMTREPREMEURE5 181
leurs la gestion et le développement de leur
entreprise. Les stratégies des femmes entre¬
preneures sont alors multiples, allant de la
stricte séparation des sphères profession¬
nelle et privée à une complète intégration
des deux environnements, en passant par
des tentatives d'arbitrages en fonction des
situations (Shelton, 2006).
Cette préoccupation se retrouve dans
les choix de croissance et de développement
de leurs entreprises.
FOCUS... FOCUS... FOCUS...
LE PHÉliOMÈME DES MOMPREMEUR5
On voit aujourd'hui apparaître une nouvelle tendance chezles. femmes entrepreneures: les mom-
preneurs (ou mampreneurs), nées en Amérique du Nord. Les mampreneurs, même si leur nombre
semble limité, ont aujourd'hui suffisamment d'importance et de visibilité, en particulier à travers
les réseaux sociaux, pour questionner le traitement et la place que l'entreprise réserve à ses profes¬
sionnelles nouvellement mères pour que celles-ci décident de mettre fin à leur carrière classique.
Par ailleurs, ces femmes chefs d'entreprise offrent une façon différente de considérer la façon de
faire des affaires et d'être entrepreneur.
mode d'emploi
Des repères pour mémoriser
et gagner du temps :
* Définition
Ce que dit la loi
LE5 AUTEURS
La coordinatrice
Catherine LÉGER-JARNIOU, docteur ès sciences de gestion est maître de conférences à l'Univer-
sité Paris-Dauphine et habilitée à diriger des recherches. Elle est membre de DRM PSL Université
Paris-Dauphine, Équipe Management & Organisation. Elle dirige le master 264 Entrepreneuriat &
Projets innovants et enseigne, en formation initiale et continue, principalement l'entrepreneuriat,
les méthodes d'étude de marché et la stratégie des petites entreprises. Elle est co-fondatrice et
vice-présidente de l'Académie de l'Entrepreneuriat et de l'Innovation en charge de la formation,
membre du comité stratégique de l'Observatoire des pratiques pédagogiques en entrepreneu¬
riat et du comité scientifique de Women Equity for Growth. Elle est également membre de comi¬
tés scientifiques de nombreuses associations internationales et de comités de lecture de revues
scientifiques, présidente du groupe de recherche PEER Pan European Entrepreneurship Research
et conseille les jeunes entrepreneurs. Signataire de 6 ouvrages et plus de 100 publications et
conférences, notamment sur la pédagogie entrepreneuriale, les jeunes et les femmes entrepre¬
neurs ainsi que la croissance des jeunes entreprises. Elle est conseiller éditorial pour la collection
«Entrepreneurs» aux éditions Dunod (plus de 25 titres). Auteur d' Étude de marché (2011,4 e éd.)
et Construire son Business Plan avec G. Kalousis (2010, 2 e éd.) dans cette collection, ainsi qu'avec
G. Kalousis La Boîte à outils de la création d'entreprise (2013, 2 e éd., Dunod).
catherine.leger-jarniou@dauphine.fr
Les contributeurs
Sergio ARZENI, est directeur du Centre pour l'entrepreneuriat, les PME et le développement local
de l'OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Économiques) à Paris. Il est
également chef du programme LEED de l'OCDE chargé du développement économique et de la
création d'emplois au niveau local et supervise le Comité du tourisme de l'Organisation. Diplômé
en sciences politiques de l'Université de Rome, il est Senior Enterprise Fellow à la School of Entre¬
preneurship and Business de l'Université d'Essex en Grande-Bretagne. Il est le président de la Com¬
mission scientifique d'évaluation des investissements en recherche Innovation et Entrepreneuriat
de la région du Piémont en Italie, et membre du Comité scientifique du Formaper (Agence pour
la formation entrepreneuriale de la chambre de commerce et d'industrie de Milan, Lombardie).
sergio. arzeni@ocde. or g
Olivier BASSO, professeur associé au CNAM, est un expert facilitateur de la dynamique entrepre¬
neuriale, individuelle et collective. Fondateur d'Unique-Labs, il développe et anime de nombreux
séminaires de formation et développement pour futurs leaders et haut-potentiels au sein de
grands groupes internationaux. Il est également l'un des co-fondateurs et animateurs du Cercle
de l'Institut de l'entreprise et secrétaire général de la Société Française de Management. Il a été
auparavant professeur associé en stratégie à ESCP Europe et a dirigé un cabinet de conseil en stra¬
tégie et organisation. Normalien, HEC, il est l'auteur de nombreuses publications (livres, articles)
LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT
sur l'intrapreneuriat et le leadership dont Le Manager entrepreneur, éditions Village Mondial
(Prix stylo d'or ANDRH, 2006).
obs@unique-labs.com
Jean-Pierre BOISSIN, est professeur à l'IAE de Grenoble en Entrepreneuriat et membre
du CERAG (UMR CNRS Université Pierre Mendès France). Il est chargé par les ministères
de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et du Redressement productif de la
coordination nationale du plan d'action Entrepreneuriat Étudiants (2010-2013) dans
l'enseignement supérieur. Les principaux objectifs sont l'accessibilité à des modules de
sensibilisation à l'entrepreneuriat pour tout étudiant en 2013-2014 et le développement
d'un cadre propice au passage à l'acte avec l'incubation des projets étudiants. Il a fondé et
dirigé la première Maison de l'Entrepreneuriat, à l'Université de Grenoble, modèle essaimé
et expérimenté débouchant sur la généralisation nationale avec 23 Pôles Entrepreneu¬
riat Étudiants (1,1 million d'étudiants potentiellement concernés en 2012). Ces travaux
portent sur l'intention entrepreneuriale des étudiants et sur les processus de croissance
et de gouvernance des entreprises, en particulier l'accompagnement de projets de reprise
d'entreprise.
jean-pierre.boissin@iae-grenoble.fr
Jérôme BONCLER, docteur ès sciences de gestion, est maître de conférences au dépar¬
tement Techniques de Commercialisation de l'IUT Bordeaux Montesquieu (Université de
Bordeaux). Il consacre ses recherches au domaine de l'économie sociale et solidaire, et plus
particulièrement au monde associatif, tant du point de vue entrepreneurial, marketing ou
encore managérial. Il appartient à l'équipe de recherche en entrepreneuriat de l'Institut de
Recherche en Gestion des Organisations.
boncler@u-bordeaux4.fr
Sophie BOUTILLIER, est maître de conférences en économie, habilitée à diriger des
recherches à l'Université de littoral Côte d'Opale et docteur ès sociologie. Elle est chercheur
au Lab.RII/Grei Université du Littoral Côte d'Opale et du Clersé (Centre Lillois d'Études et
de Recherches Sociologiques et Économiques, UMR 8019) à l'Université de Lille 1, et direc¬
trice du master Stratégie d'innovation et Dynamiques Entrepreneuriales. Elle est vice-pré¬
sidente du Réseau de Recherche sur l'innovation, chargée de l'entrepreneuriat. Ses travaux
de recherche portent principalement sur la théorie économique de l'entrepreneur et de
l'innovation et sur les changements économiques et sociaux qui en découlent. Elle est
l'auteur de plusieurs articles scientifiques et d'ouvrages publiés notamment aux éditions
Peter Lang.
sophie. Boutillier@univ-littoral. fr
Pascale BRENET, docteur ès sciences de gestion, est maître de conférences à l'IAE de
Franche-Comté où elle enseigne la stratégie d'entreprise, le business planning et la finance
entrepreneuriale. Elle est responsable du master Administration des Entreprises et Entre¬
preneuriat et Innovation. Elle est membre de l'équipe de recherche RHESO au sein du LEG
(laboratoire d'économie et de gestion de Bourgogne et Franche-Comté). Ses recherches
LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT XIII
portent sur la création d'entreprises innovantes par des salariés et des chercheurs et sur les
conditions d'émergence des jeunes entreprises.
pascole.brenet@univ-fcomte.fr
Anne BRUNET-MBAPPE, diplômée de l'IEP Paris et docteur ès linguistique théorique, est
enseignant-chercheur, professeur de créativité et de culture entrepreneuriale à Novancia
Business School Paris. Ses recherches portent sur l'originalité dans l'entreprise et sur les
processus de résilience en contexte entrepreneurial. Elle a reçu en 2009 le Grand Prix de
la Réflexion impertinente sur l'innovation du CNAM. Elle est l'auteur de L'Insolite: moteur
d'innovation , paru en 2013 aux éditions Dunod et co-auteur d'Agir pour entreprendre paru
en 2011 aux Éditions d'Organisation.
abrunetmbappe@novancia.fr
Gilles CERTHOUX, docteur ès sciences de gestion, est professeur associé à AUDENCIA
NANTES École de Management. Il enseigne l'entrepreneuriat et le marketing. Ses travaux
de recherche portent principalement sur les business angels et sur les nouvelles formes
d'investissement ( crowdfunding , fonds d'entrepreneur, fonds de co-investissement public-
privé, «accélérateur»). Il est membre fondateur de Ouest Angels, association de business
angels de Nantes.
gcerthoux@audencia.com
Didier CHABAUD, est professeur en sciences de gestion à l'IUT TC de l'Université d'Avignon
et des pays de Vaucluse, membre du laboratoire BNC, et président de l'Académie de l'Entre-
preneuriat et de l'Innovation. Ses travaux, qui portent sur les processus entrepreneuriaux,
la stratégie des entreprises familiales, et l'ancrage institutionnel des pratiques de gestion,
ont donné lieu à la publication d'une soixantaine d'articles dans des revues à comité de
lecture et chapitres d'ouvrages.
didier.chabaud@univ-avignon.fr
Stéphanie CHASSERIO, PhD de l'Université du Québec à Montréal est professeur de
management à SKEMA Business School. Ses recherches portent sur les femmes dans
les organisations et les femmes entrepreneurs. Elle est également impliquée dans
plusieurs réseaux de chefs d'entreprises et groupes de travail visant la promotion de
l'entrepreneuriat chez les femmes. Elle est également membre du comité scientifique
de Women Equity for Growth.
s.chasserio@skema.edu
Roland CONDOR, docteur ès sciences de gestion, est titulaire de la chaire Entrepreneuriat
de l'EM Normandie et professeur en stratégie et management de projets. Ses recherches
portent sur la formation du projet entrepreneurial. Il s'intéresse, en particulier, à la construc¬
tion du projet par les équipes d'entrepreneurs. Outre ses activités de recherche et d'ensei¬
gnement, il est trésorier de l'Académie de l'Entrepreneuriat et de l'Innovation.
r.condor@em-normandie.fr
XIV LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT
Cécile FONROUGE, docteur ès sciences de gestion, est membre du laboratoire IRG et maître
de conférences à l'Université de Paris-Est. Ses recherches portent sur les réseaux d'entre¬
preneur et l'innovation, l'entrepreneuriat durable et du luxe mais aussi celui des seniors.
Elle est chargée de mission entrepreneuriat au Pôle entrepreneuriat du PRES Paris-Est et
à l'Université de Marne-la-Vallée et met en place des actions afin de développer l'esprit
d'entreprendre chez les étudiants.
ceci le. fonrouge@univ-mlv. fr
Sébastien GEINDRE, est maître de conférences à l'IAE de Grenoble en management straté¬
gique et membre du CERAG (UMR CNRS Université Pierre Mendès France). Ses recherches
portent sur les réseaux stratégiques d'entreprises et les réseaux de dirigeants. Il s'intéresse,
en particulier, à la construction des réseaux. Ses travaux ont également porté sur la reprise
d'entreprise.
sebastien.geindre@iae-grenoble.fr
Benoît GRANGER, enseigne à l'Université Paris-Dauphine et dans plusieurs écoles de com¬
merce. Il était, jusqu'en 2012, professeur à Novancia, où il était responsable de la filière
Entrepreneur du Master. Il a longtemps été journaliste, puis a créé et développé la société
d'investissement France Active, première société d'investissement dédiée aux PME solidaires
(actionnaires : Caisse des dépôts, Fondation de France, Fonds social juif unifié, CCFD, Macif,
etc.). Il est associé à des travaux d'expertise et de recherche sur les politiques publiques
appliquées à la création d'entreprise; le social business, le microcrédit et les finances soli¬
daires.
benoit.granger@gmail.com
Frédérique GRAZZINI, docteur ès sciences de gestion, est maître de conférences à l'Insti¬
tut d'Administration des Entreprises de Grenoble. Ses recherches, développées au sein de
l'axe management stratégique du laboratoire CERAG (Centre d'Études et de Recherches
Appliquées à la Gestion), portent sur les trajectoires de croissances des jeunes entreprises
innovantes, sur la reprise d'entreprise et sur le transfert de technologie. Elle enseigne l'en¬
trepreneuriat social et est responsable du déploiement du dispositif Enact Us à l'IAE de
Grenoble.
frederique.grazzini@iae-grenoble.fr
Martine HLADY RISPAL, docteur ès sciences de gestion, est maître de conférences, habili¬
tée à diriger des recherches, à l'Université de Bordeaux et membre de l'Équipe Entrepreneu¬
riat de l'Institut de Recherche en Gestion des Organisations. Elle enseigne l'entrepreneuriat,
le marketing et les méthodologies qualitatives. Ses travaux de recherche portent principa¬
lement sur les relations inter-organisationnelles des petites organisations traditionnelles
(PME, associations et coopératives). Ses investigations empiriques actuelles portent sur
l'entrepreneuriat social et les recherches qualitatives en entrepreneuriat.
martine.hlady@u-bordeaux4.fr
LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT XV
François HUREL, fondateur et président de l'Union des auto-entrepreneurs (UAE), est
l'auteur du rapport remis au gouvernement en 2008 qui préconisait la création du régime
de l'auto-entrepreneur. Il préside le Forum international de l'entrepreneuriat de l'OCDE.
Avocat, créateur en 1997 et ancien délégué général de l'APCE jusqu'en 2005, il est notam¬
ment l'auteur de diverses publications sur la création d'entreprise: Du créateur d'entreprise
au créateur d'emploi dans la collection «Comprendre» en 1998, Politiques locales de soutien
à la création d'entreprise dans la collection «Zooms» en 2001 et dans la même collection
en 2002, Créateurs d'entreprises, les mécanismes du renoncement , et un rapport au Premier
ministre sur le développement de l'initiative économique et de la création d'entreprise en
2002, 60 propositions pour redresser la création d'entreprise en France.
Il est attaché à défendre la cause entrepreneuriale avec le droit d'entreprendre pour tous,
ainsi que la simplification administrative en faveur des petites entreprises notamment. Son
action se renforce en 2013 avec le développement de son concept novateur de l'épargne de
proximité, en faveur de la croissance des petites entreprises et la coordination des actions
territoriales en faveur de la création d'entreprises.
francois.hurel@union-auto-entrepreneurs.com
Jacky LINTIGNAT, est directeur général de KPMG S.A. et président de la Fondation d'entre¬
prise KPMG France. Il est diplômé de Rouen Business School, promotion 1975 et est égale¬
ment titulaire d'un DEA de gestion financière de l'Université Paris-Dauphine. Il est entré chez
KPMG en 1977, où il a effectué toute sa carrière. Il est expert-comptable et commissaire aux
comptes. En 2005, il est devenu directeur général de KPMG S.A. et membre du Directoire.
En 2012, il a été nommé président de la Fondation d'entreprise KPMG dont l'objet est de
promouvoir l'insertion des jeunes diplômés des quartiers défavorisés au travers de pro¬
grammes d'aide à l'éducation et à l'entrepreneuriat. Il enseigne à Toulouse Business School
et à l'Université de Toulouse. Il est également membre du conseil scientifique de la Fonda¬
tion Croissance Responsable. Il est notamment l'auteur de plusieurs publications sur les
entreprises de croissance et les ETI.
jlintignat@kpmg. fr
Karim MESSEGHEM, professeur à l'Université Montpellier 1. Directeur du Labex Entre¬
prendre et responsable de l'équipe entrepreneuriat du Laboratoire MRM, ses travaux
portent sur l'accompagnement entrepreneurial et les stratégies des PME. Vice-doyen de
l'UFR AES, il co-dirige la chaire Jacques Cœur pour l'accompagnement entrepreneurial et
le master Accompagnement entrepreneurial. Il a réalisé une centaine de publications dont
plus d'une trentaine d'articles dans des revues classées ainsi que cinq ouvrages. Il a en par¬
ticulier publié chez EMS avec Sylvie Sammut L'Entrepreneuriat. Vice-président de l'Académie
de l'Entrepreneuriat et de l'Innovation, il est corédacteur en chef de la Revue de l'Entrepre-
neuriat et co-anime un groupe thématique sur l'accompagnement entrepreneurial.
karim.messeghem@univ-montp.fr
Philippe PAILOT, titulaire d'un doctorat de l'Université et d'une habilitation à diriger des
recherches en sciences de gestion, est maître de conférences à l'IAE de Lille (USTL/Lille 1),
chercheur au LEM (UMR 8179) et professeur à Skema Business School. Il consacre ses travaux
XVI LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT
de recherche, notamment à l'analyse des freins psychologiques dans la transmission d'en¬
treprise et à l'entrepreneuriat féminin.
philippe.pailot@univ-lille l.fr
Christophe PAPIN, directeur d'un réseau d'associations d'insertion en Aquitaine. Titulaire
d'un DEA en sciences de gestion, il a orienté ses recherches vers l'entrepreneuriat social et
solidaire. Membre de l'équipe entrepreneuriat au sein de l'IRGO, Université de Bordeaux,
il est particulièrement intéressé par le concept d'opportunité d'affaires et son application
dans le domaine de l'entrepreneuriat social et solidaire ainsi que de l'artisanat. Il intervient
dans différentes formations universitaires à Bordeaux.
christophe.papin@sfr.fr
Stéphanie PETZOLD, docteur ès sciences de gestion, est enseignant-chercheur à Kedge
Business School. Elle est professeur de marketing et responsable de l'équipe de recherche
PME et Innovation. Elle est, entre autres, membre du conseil d'administration de l'Académie
de l'Entrepreneuriat et de l'Innovation. Ses recherches portent principalement sur la straté¬
gie et le marketing des entreprises à fort contenu technologique et innovant. Elle s'intéresse
à l'entrepreneuriat durable et aux comportements stratégiques et organisationnels notam¬
ment commerciaux des entreprises de haute technologie, des filières agroalimentaires sous
indication géographique protégée et des PME en général.
stephanie.petzold@bem.edu
Sylvie PHEULPIN, MBA Marketing de Peter Drucker Graduate School of Management
(Claremont, CA), est en charge d'innovation et de Recherche Externe chez STMicro-
electronics. Elle a acquis 20 ans d'expérience en vente et marketing opérationnel et stra¬
tégique dans différents secteurs high-tech et à l'international. En tant que responsable
mondiale des Programmes d'innovation chez STUniversity, elle a conduit une centaine
d'équipes à innover et générer de nouveaux produits pour la compagnie. Elle a coaché de
nombreux innovateurs dans leur développement vers l'intraprenariat et parfois l'entrepre-
nariat et a lancé des pilotes d'incubateurs sur plusieurs sites. La méthodologie d'innovation
qu'elle a élaborée a été récompensée en 2010 par un prix interne GoldSJar Award. Sylvie
est conférencière et intervient sur les sujets d'innovation et de coaching skills for managers
dans les cursus de plusieurs écoles d'ingénieurs et de business dont l'École des Mines de
Gardanne, Grenoble INP (MANINTEC, ESISAR), Grenoble École de Management, IDRAC.
sylvie.pheulpin@gmail.com
Sophie POMMET, docteur ès sciences économiques, est maître de conférences à l'Univer¬
sité de Nice-Sophia Antipolis et membre du GREDEG-CNRS (Groupe de Recherche en Droit,
Économie et Gestion). Ses travaux de recherche portent principalement sur le financement
de l'innovation et plus particulièrement sur le capital-investissement.
sophie.pommet@gredeg.cnrs.fr
Corinne POROLI, docteur ès sciences de gestion est professeur à Skema Business School.
Elle enseigne la stratégie, l'entrepreneuriat et les méthodologies de recherche. Ses travaux
LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT XVII
de recherche portent principalement sur la théorie des organisations, la mort et la résilience
des organisations et l'entrepreneuriat. Elle conduit actuellement un projet de recherche sur
les femmes entrepreneurs en lien avec une équipe canadienne de l'Université Laval. Elle est
membre du comité scientifique de Women EquityforGrowth.
corinne.poroli@skema.edu
Jean REDIS, docteur ès sciences de gestion, est professeur associé à ESIEE Paris, Grande
école au sein de laquelle il est responsable du département Management de la techno¬
logie et Langues. Il est également membre du conseil d'administration de l'Académie de
l'Entrepreneuriat et de l'Innovation et membre de la chaire transversale en entrepreneuriat
de la CCIR. Chercheur associé à l'équipe entrepreneuriat et stratégie de l'IRGO, il a publié un
ouvrage et plusieurs articles et communications sur les thèmes de la finance entrepreneu¬
riale, du capital-risque et du financement des start-up. Il a par ailleurs exercé la responsabi¬
lité de chef de projet à l'incubateur Descartes (campus de Marne-la-Vallée).
jean.redis@esiee. fr
Sylvie SAMMUT, docteur ès sciences de gestion, est maître de conférences, habilitée à
diriger des recherches, à l'ISEM, Université Montpellier 1. Elle enseigne l'entrepreneuriat, le
management, et l'analyse des organisations. Auteur de multiples ouvrages et publications
internationales, ses travaux de recherche portent sur l'accompagnement entrepreneurial,
la stratégie de développement des jeunes entreprises, la stratégie entrepreneuriale. Elle est
directrice adjointe de l'ISEM et directrice des études. Elle co-dirige le master 2 Accompagne¬
ment entrepreneurial. Au sein du Labex Entreprendre, elle co-dirige la chaire Jacques Coeur
et le programme de recherche sur le chercheur-créateur d'entreprise. Membre fondateur de
l'Académie de l'Entrepreneuriat et de l'Innovation (AEI), elle en est vice-présidente en charge
du développement des groupes thématiques. Elle dirige le Pôle Entrepreneuriat Étudiant
de la Région Languedoc-Roussillon.
sylvie.sammut@univ-monpt1.fr
Jean-François SATTIN, docteur en sciences économiques, est maître de conférences à l'UFR
de Gestion de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire PRISM (Pôle
de Recherche Interdisciplinaire en Sciences du Management). Ses recherches portent prin¬
cipalement la dynamique entrepreneuriale et sur le financement des activités innovantes
au sein des PME.
jean-francois.sattin@univ-paris l.fr
Nathalie SCHIEB-BIENFAIT, docteur ès sciences de gestion, est maître de conférences
habilitée à diriger des recherches à l'IEMN-IAE de l'Université de Nantes, et membre du
LEMNA (laboratoire d'économie et de management Nantes Atlantique). Elle est responsable
du master 2 Management de projet d'innovation et Entrepreneuriat. Ses enseignements
portent sur les dynamiques entrepreneuriales et les processus d'innovation en lien étroit
avec ses travaux de recherche. Elle a participé et/ou piloté la création de plusieurs dispositifs
de sensibilisation des jeunes à l'entrepreneuriat au sein de l'université de Nantes (Créactiv),
du territoire nantais (Maison de l'Entrepreneuriat Nantes Atlantique) et de la Région Pays
XVIII LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT
de la Loire (Pôle Entrepreneuriat Étudiant CREER). Elle est engagée dans l'animation de la
plate-forme R-l-F, espace collaboratif d'échanges et de co-construction de connaissances
pour accompagner des projets innovants associant des enjeux de recherche, de formation,
de coopération.
nathalie.schieb-bienfait@univ-nantes.fr
Dimitri UZUNIDIS, est professeur d'économie politique à l'Université technologique de
Crète (Grèce) et à l'Université du Littoral Côte d'Opale (France), et professeur associé à la
Seattle University (États-Unis). Spécialiste en économie internationale, de l'entrepreneur et
de l'innovation, il est aussi directeur de publication des revues Innovations , Cahiers d'éco¬
nomie de l'innovation ; Journal of Innovation Economies et Marché et Organisations. Il a aussi
des responsabilités éditoriales chez Peter Lang, De Boeck, Springer, etc. Il est rédacteur
en chef du tome «Entrepreneurship» de la Springer Encyclopedia of Creativity, Invention,
Innovation, and Entrepreneurship. Il est actuellement président du Réseau de Recherche
sur l'Innovation.
dimitri. uzun idis@univ-littoral. fr
Dominique VELLIN, est chargé de cours en économie et de gestion l'innovation et en mana¬
gement stratégique à l'ENSTA ParisTech, à l'École Centrale Paris et à Sciences Po Rennes. Il
est régulièrement professeur visitant à l'étranger (Université d'Aston en Grande Bretagne,
Université de Deusto en Espagne). Il a participé à l'animation de séminaires de création
d'entreprise innovante avec le Centre for Entrepreneurial Learning de la Judge Business School
(Université de Cambridge). Il dispose d'une expérience de plusieurs années dans le conseil
en stratégie et organisation (PriceWaterHouseCoopers, Ernst & Young). Il est diplômé de
l'ESC Reims et du master recherche Économie des Institutions (EHESS, École Polytechnique,
Université Paris X), et il réalise une thèse en gestion stratégique de l'innovation à l'Université
Paris-Dauphine.
dominique.vellin@dauphine.fr
Fleur Pellerin
'entrepreneuriat est au cœur des problématiques de croissance, de compétitivité éco¬
nomique et d'emploi ; il est assurément, aussi, un facteur de progrès. L'impératif d'adap¬
tation à un monde en mutation permanente, tout comme la nécessité de générer de la
croissance et de combattre le chômage, ont progressivement amené les pouvoirs publics à
engager un effort continu pour établir un environnement incitatif à la création d'entreprises
et favorable à la prise de risques.
Avec les Assises de l'entrepreneuriat, clôturées le 29 avril 2013 après quatre mois de tra¬
vaux résolument participatifs, nous avons voulu concentrer les réflexions et les propositions
afin d'inscrire au cœur de l'action publique la promotion de la création d'entreprise. Des
centaines d'acteurs concernés, qu'ils soient financiers, accompagnants, professeurs, et bien
évidemment créateurs, ont travaillé aux côtés du gouvernement pour définir de concert une
stratégie de promotion et de développement de l'esprit entrepreneurial et ce, dès le plus
jeune âge. Ces Assises furent donc d'abord un dialogue durable engagé avec les acteurs de
l'écosystème de la création d'entreprise, indispensables relais de toute action publique en
direction des créateurs.
La première série de mesures annoncée par le président de la République lors de la
clôture de ces Assises modifie profondément le rapport que l'État entretient avec les
entrepreneurs : sensibilisation à l'entrepreneuriat dès le secondaire et généralisation de
cursus dédiés dans les universités, allégement de la fiscalité des plus-values de cession
de valeurs mobilières, financements nouveaux avec le PEA - PME, la finance partici¬
pative ou les fonds de Bpifrance dédiés à l'entrepreneuriat, amélioration du statut de
Jeune Entreprise Innovante, simplification de certaines démarches... Tout est fait et
continuera d'être fait pour que nos entrepreneurs puissent de mieux en mieux déployer
leurs ailes.
Quelques semaines après la clôture de ces Assises, je tiens à saluer tous les efforts qui
ont permis à ce Grand Livre de l'Entrepreneuriat de voir le jour et de mettre en lumière à
quel point la création d'entreprise et l'innovation sont les principaux leviers de croissance
et d'adaptation aux mutations, les principaux vecteurs de prospérité économique et de
promotion sociale.
Ce livre précis, clair et bien documenté, a été écrit par des spécialistes de la discipline
entrepreneuriale et éclairé par les nombreux témoignages d'experts, en prise constante
avec le terrain. Il constitue une juste composition entre l'incontournable approche théo¬
rique, et l'obligation de rester à l'épreuve des réalités et des contraintes de la vie quotidienne
des entreprises. C'est la marque des œuvres qui défient le temps et les modes: celle d'être
au carrefour des regards, des disciplines et des approches.
LE GRAND LIVRE DE L'ENTREPRENEURIAT
S'adressant au plus grand nombre, futurs créateurs, étudiants, enseignants, acteurs poli¬
tiques ou œuvrant dans le domaine de l'accompagnement des entrepreneurs, puisse cet
ouvrage susciter chez ses lecteurs le «déclic» entrepreneurial !
Fleur Pellerin
Ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des Petites et
Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Économie numérique
PREFACE
Gonzague de Blignières
P our créer des emplois, il faut avant tout créer des employeurs. La faculté d'entre¬
prendre est un levier de croissance économique et sociale d'une extraordinaire effi¬
cacité. Toute initiative qui favorise l'entrepreneuriat et en améliore l'environnement
fait donc avancer le pays. À cet égard, le regard que portent les pouvoirs publics et les poli¬
tiques sur les entrepreneurs est décisif puisqu'il constitue, directement ou indirectement,
un encouragement ou un frein à l'envie d'entreprendre.
Malgré les apparences, les initiatives entrepreneuriales sont de plus en plus nombreuses
en France. Il y a vingt ans, les jeunes diplômés intégraient presque tous un grand groupe
au sortir de l'école ou de l'université. Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui veulent tenter
l'aventure entrepreneuriale, voire même intrapreneuriale, et les projets abondent. Mal¬
heureusement, la peur du risque, le manque de financement ou le défaut d'expérience
sabordent beaucoup de ces initiatives et intimident les apprentis entrepreneurs. Or, l'audace
est un facteur essentiel de l'esprit d'entreprise. Car ne pas oser, c'est déjà perdre.
J'ai l'intime conviction que l'accompagnement est l'une des réponses les plus efficaces
pour préserver et canaliser cette énergie créatrice. Il nous faut aller au-delà de l'image du
jeune créateur génial et isolé, qui construit seul les échelons de sa réussite. Le succès, dans
une expérience entrepreneuriale qui est par nature risquée et incertaine, vient surtout
à ceux qui savent s'entourer des bonnes compétences, qui sont capables de profiter de
l'expertise et de l'expérience d'autrui. C'est l'entraide humaine, technique et financière qui
disperse le risque et permet de donner vie à la vision originale du créateur.
L'esprit de solidarité doit donc être au cœur de la relation entrepreneuriale pour créer
un environnement fertile et stimulant. On pardonne tout à un entrepreneur, car le risque
donne de la valeur même à l'échec. L'immobilisme n'est jamais une solution. Il vaut mieux
avancer dans le désordre que de piétiner dans l'ordre. C'est un peu ça, l'esprit d'entreprise.
C'est pourquoi je salue avec enthousiasme la sortie de cet ouvrage très riche qui rend
compte de l'entrepreneuriat dans son environnement et sous toutes ses facettes. C'est un
livre de chevet pour quiconque est tenté par l'expérience, s'y est déjà engagé ou intervient
dans le domaine. La situation sur l'entrepreneuriat des jeunes, des femmes, et de l'auto¬
entrepreneur; la question des réseaux, du financement; les cas particuliers de la reprise ou
de l'intrapreneuriat; les domaines de la high-tech , du green, et de l'entrepreneuriat social;
etc. sont autant de facettes d'une même réalité qu'il convient de connaître pour se poser
les bonnes questions et avancer plus éclairé.
Tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur; mais que ceux qui le sont soient
suffisamment guidés, pour pouvoir, le succès venu, prêter à leur tour main-forte aux nou¬
velles générations.
Gonzague de Blignières
Président de RAISE- Président du Réseau Entreprendre Paris
Frédéric Iselin
a création d'entreprise est à la mode ! Depuis quelques années, des chiffres en augmen¬
tation constante en témoignent. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que ces
vocations nouvelles sont notamment portées par des populations qu'on n'attendait
pas à pareille fête.
Des chercheurs, que la loi Allègre de 1999 a eu la grande vertu d'acculturer à l'entre-
preneuriat.
Des étudiants créateurs (y compris dans les écoles les plus prestigieuses), qui savent que
les carrières à vie ne sont plus une option, et qui ont compris que le meilleur moyen d'avoir
une vie professionnelle épanouie consistait à prendre leur destin en mains.
Les cadres repreneurs, qui voient dans l'entrepreneuriat un moyen de changer de vie
professionnelle, ou de favoriser l'innovation trop souvent bridée dans les grandes organi¬
sations.
Des salariés qui, grâce au régime de l'auto-entrepreneur, peuvent désormais rechercher
officiellement un complément de revenus.
Des femmes, aujourd'hui presque aussi professionnellement actives que les hommes, et
dont la contribution, souvent différente, peut se révéler un atout précieux dans une aven¬
ture entrepreneuriale.
Bien entendu, ce constat réjouissant doit être tempéré. Si la cause entrepreneuriale
mobilise l'État à son plus haut niveau (comme en ont témoigné les Assises de l'entrepre¬
neuriat qui viennent d'être clôturées), c'est également le cas du « millefeuille administratif»
dont nous avons le secret.
Bref, de très (trop) nombreuses fées se penchent sur le berceau des entrepreneurs. Il
existe ainsi plus de 7000 dispositifs d'accompagnement et de financement recensés par
la Cour des comptes (chiffre en constante augmentation). Qui fait la différence entre les
incubateurs, les pépinières, les ruches, les couveuses ou les accélérateurs, sans oublier les
nombreux réseaux, clusters et pôles de compétitivité?
Faire un point accessible, précis, illustré et exhaustif sur la situation de l'entrepreneuriat,
qui a évolué si vite et continuera de le faire, n'est pas le moindre mérite de cet ouvrage,
appelé certainement à de nombreuses rééditions. Cette photographie de la réalité entre¬
preneuriale, objet de contributions nombreuses d'auteurs prestigieux, ne manquera pas
d'intéresser tous ceux qui entreprennent, reprennent et accompagnent.
Frédéric Iselin
Professeur et directeur du Centre d'entrepreneuriat
HEC Paris
INTRODUCTION
Ulï ÉTAT DE5 LIEUX
DE L'ENTREPRENEURIAT
Catherine LÉGER-JARIIIOU
L 'entrepreneuriat est un thème porteur, certains diraient même à la mode, et ceci,
tout autour du globe ! Mais en fait, qu'est-ce que l'entrepreneuriat ?
Cette introduction va permettre de définir et clarifier ce concept, d'en donner
quelques repères datés, de s'attarder sur les créateurs d'aujourd'hui et notamment sur leur
profil. On mettra en lumière le grand dynamisme de la création d'entreprise, mais aussi le
faible nombre de transformations de ces très petites entreprises (TPE) en entreprises à tail
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