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Déclaration et Statuts, par le Cercle Communiste Démocratique, En dépôt à la Librairie du Travail (17, Rue Sambre-et-Meuse), Paris (10e arrond.), 1931 (prix: 50 centimes).Télécharger gratuit (1931) Cercle Communiste Démocratique - Déclaration et Statuts pdf
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(2018)
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Siège social : if rue des Capucins, 69001 Lyons.
CERCLE comraumsTE oeimtioiie
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17, Rue de Sarnbre-et'Mouse, 17 :: PARIS to* arrond)
«
Le Cercle Communiste I )émocrathq,ue a été fondé à
Pai ’is en février 1926, sous le nom de Cehcle Commit -
niste Marx et Lénine, par un groupe de militants du
Parti Communiste, section française de la III e inter¬
nationale, ou exclus de ce parti en raison de leur
attitude critique vis-à-vis du Comité Exécutif de l’In¬
ternationale Communiste et du Comité Directeur de
leur parti. -
En fait, cette attitude critique consistait à l'origine
en une opjiosition à la politique suivie dans l’Union des
Républiques Socialistes Soviétiques paroles dirigeants
du Parti Communiste de Russie depuis la disparition
de Lénine. • .
Le Bureau Politique du Comité Central communiste
de Moscou exerçait une influence prépondérante sur
l’Internationale Communiste depuis la création de celle-
ci, — état de choses historiquement inévitable si l’on
tient compte des conditions où le bolchevisme avait
acquis sur toutes les variétés de socialisme la supério¬
rité résumée dans le mot : Octobre. Avec son parti
relativement sélectionné, discipliné et trempé dans la
guerre civile, sa tradition d’intransigeance doctrinale
et de souplesse tactique, la fermeté de ses cadres et la
qualité de Son théoricien, organisateur et stratège, le
bolchévisme rendu prestigieux par sa victoire d’Octobre
devait prendre inéluctablement la première place dans
l’Internationale que Lénine avait décidé de fonder
malgré l’avis contraire de Rosa Luxembourg et en
dépit de l’inexistence ou de l’immaturité des partis
communistes dans les principaux pays de civilisation
industrielle. Prépondérance spirituelle d’autant plus
forte que les autres sections de l’Internationale étaient
moins affermies sous tous les rapports: de formation
4 *
récente, inexpérimentées, pauvres d'éléments conscients
et vraiment éprouvés.
s)e plus, le Parti Communiste de Russie disposait
seul de la base matérielle et des ressources permet¬
tant d’assurer à la nouvelle Internationale ses moyens
de rayonnement, de propagande et d’action. Cette
circonstance, ajoutée à la nécessité d’abriter en lieu
sûr les organes directeurs de l’organisation,^ donc en
territoire soviétique, plaçait le Comité Exécutif de
T Internationale Communiste dans une dépendance plus
étroite à l’égard de la section-mère de Russie, en atten¬
dant que la disproportion s’atténue entre cette section
et les autres.
Avec la maladie et la mort de Lénine, les rapports
évoluèrent rapidement dans l’Internationale où le Eu¬
rent i Politique de Moscou exerçait une autorité de plus
en plus impérative jusqu’à devenir dictature absolue,
évolution dans laquelle le maniement des moyens maté¬
riels prenait le pas graduellement sur l’influence intel¬
lectuelle et politique. Au terme de ce processus, cor¬
respondant à la main-mise de la même camarilla diri¬
geante sur les institutions communistes et soviétiques
de Russie, toute trace de démocratie avait disparu du
mouvement communiste international. Le dit Bureau
Politique exigeait des nartis et des hommes une sou¬
mission servile à ses intérêts de nouvelle^ caste bureau¬
cratique dominante et au mépris îles intérêts généraux
du prolétariat, de la révolution socialiste et du com¬
munisme.
Contre cette dégénérescence irrémédiable, une oppo¬
sition multiple et diverse s’est levée dans tous les pays
sur l’initiative des initiateurs mêmes du mouvement
communiste contemporain, mais vouée à 1 ’élimination
automatique de par la puissance des moyens matériels
de la nouvelle autçcratie régnante à Moscou. Les rai¬
sons mêmes qui faisaient ta faiblesse des sections uon-
russes de la III e Internationale avant sa crise firent
davantage encore l’impuissance de cette opposition dis¬
persée, disparate, heterogene.
En France, après des hésitations et des tâtonne-
ments comme ailleurs, une fraction de l’opposition se
f roupa autour d’une revue syndicaliste, la Révolution
’rolét arienne , et peu à peu se détourna du commu¬
nisme ; le reste, rassemblé par le Bulletin Communiste
(organe traditionnel du communisme en France depuis
1920, supprimé par ordre de la bureaucratie soviétique
en 1924 et rétabli en octobre 1925 par son fondateur)
créa le Cercle qui porte aujourd’hui le nom de Cercle
Communiste Démocratique. Divers groupes d’opposi¬
tion qui se réclamaient plus ou moins légitimement du
communisme se constituèrent parallèlement ou succes¬
sivement, puis disparurent;. Le Cercle lui-même perdit
la majeure partie de ses membres au couçs ne six
aî nées d’existence, défections qui n’ont pas entamé
sa position de principe et confirment ses vues quant à
l’impossibilité de redresser ni régénérer l’ancien mou¬
vement corrompu. Les défaillants rallièrent le syndi¬
calisme anarchisant ou le socialisme d’e paix sociale
quand ils ne tombèrent pas dans l’indifférentisme
politique.
La Déclaration et les considérants des Statuts ci-
après définissent dans les grandes lignes la conception
communiste et démocratique du Cercle, ses perspecti¬
ves présentes et* ses vues d’avenir.
»
Le Cercle Communiste Démocratique expri¬
me dans son appellation la continuité d'une,
double tradition que ni la science sociale, ni
l’expérience politique n’autorisent le parti de
la révolution à désavouer ou à délaisser et que
l’actuelle étape historique n’a pas permis de
dépasser.
Après Marx et Engels, « les plus grands repré¬
sentants de la démocratie conséquente au xix*
siècle » disait Lénine, le Cercle se déclare com¬
muniste sans différencier le socialisme et le
communisme dans leurs principes mais en
considérant que le communisme, aujourd’hui
comme au milieu du siècle dernier, représente
par sa nature sociale un mouvement plus spé¬
cifiquement ouvrier, le socialisme actuel un
courant déjà saturé d’idéologie bourgeoise.
Par définition, le socialisme doit être le stade
de transformation politique, économique et
sociale précédant immédiatement le commu¬
nisme : c’est pourquoi l’Etat soviétique a pu
prendre le nom de République Socialiste à
t tre de programme en attendant de le porter
comme formule d’une réalité. En fait, les partis
qui invoquent maintenant le socialisme ou le
— 6 —
communisme ont fini par pouvoir se dénier
réciproquement, à juste raison, le droit de por¬
ter respectivement leur nom. A la dégénéres¬
cence des partis correspond la corruption des
.termes et les étiquettes ont perdu leur significa¬
tion initiale. Mais à ceux qui s’en montreraient
dignes, il reste permis de rendre à l’une ou à
l’autre son vrai sens et sa vigueur.
f
Avec Marx et Engels aussi, le Cercle s’affir¬
me démocratique, entendant par là particu¬
lièrement restaurer contre les faux commu¬
nistes qui la nient et les faux socialistes qui la
dégradent une notion inséparable de l’idée
révolutionnaire.
Les communistes et les socialistes de l'école
marxiste ont longtemps porté, en politique, le
simple nom de « démocrates » avant d’appeler
r al-démocratie ». La critique
marxiste de la réalisation du principe démocra¬
tique en régime capitaliste vise les contradic-
10ns de la pratique, non le principe même, et
démontré 1 impossibilité d’acquérir une vraie
^emociatie politique sans la baser sur l’égalité
economique. Le caractère fallacieux de la démo¬
cratie bourgeoise et la duperie qu’elle implique
en permanence par suite du mode de propriété
i 1 - 1 * ^ as ca ^ uc son contenu relativement
démocratique, conquis sur les privilèges des
classes possédantes au prix du sang des prolé¬
taires.
Le communisme et le socialisme, pour ten¬
dre vers la démocrat e authentique dépourvue
de toute empreinte de classe, doivent conserver
et accroître comme un bien précieux les élé¬
ments de démocratie historiquement acqu s dans
la lutte des classes et ne refuser le bénéfice de
1^ démocratie qu'à ceux qui, consciemment ou
ion, veulent en priver le prolétariat. « Entre
les revendications politiques de la démocratie
ouvrière et celles de la démocratie bourgeoise,
la différence n'est pas de principe mais de
degré » : cette constation de Lénine est tou¬
jours valable. Comme Rosa Luxembourg, le
Cercle estime que la dictature du prolétariat
« consiste dans la manière d’appliquer la démo¬
cratie, non dans son abolition ».
La dictature du prolétariat n’est pas la néga¬
tion abstraite de l idée de démocratie, mais bien
une arme essentielle des prolétaires dans la lutte
de classe qui continue, pour un temps plus ou
moins long, après la prise du pouvoir : dicta¬
toriale contre les anciennes classes dominantes
vouées à disparaître, elle est démocratique pour
et par le prolétariat qui réalise la transforma¬
tion révolutionnaire de la société. Démocratie
pour les exploités et dictature contre les exploi-
*
leurs, I
plètent
de
enchaînent et se com
démocratie
revendique le prolétariat
ne s’oppose donc pas à tout ce que la démocra
tie capitaliste peut contenir de réellement démo
variable selon
circonstances histo
riques et les rapports de forces
transforme en quantité comme
qualité
socialisme
parachève. Cette revendication gardera
progressif
réalisé, tant que l’étape
sera pas franchie.
sera
Etat socialiste
outre
Cercle entend faire prévaloir
principe démocratique dans
organisations
classe ouvrière,
dont la direction nécessairement centralisée doit
politiques
syndicales
être exercée
l’électivité
reprend
volonté
publicité
tous
grâce
égard,
nition de Kautskv
ment l’absence
compte
Lénine, une
La démocratie n’est
anarchie
pouvoir
n’est
y
est la suprématie de la masse
mandataires ; tandis que sous les autres for
mes
sont
pouvoir
doit trouver
tionnaire
réalité,
pseudo-serviteurs
maîtres
Cette vérité
réaliser dans le parti révolu-
Favenir comme dans l’Etat futur.
T
i
Le mode capitaliste de production implique
rexistence ei le développement d’uu prolétariat
qui peut, seul, entraîner la majorité des travail¬
leurs pour transformer révolu t io unairement la
société et réaliser actuellement le socialisme.
L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre
des travailleurs eux-mêmes, et non de révolution¬
naires professionnels, parlementaires ou syndi¬
caux. Seule, une dictature démocratique- du prolé¬
tariat et .des autres classes laborieuses exploitées
sous le capitalisme peut abolir l’exploitation de
l’homme par l’homme, en établissant le régime
socialiste.
II
Aucun groupement distinct de la classe ouvrière
ne saurait lui imposer a priori ses modalités d’ac¬
tion ; le prolétariat organisé en syndicats et en
partis politiques ne peut s’assimiler ni enrichir
la pensée socialiste ou communiste et déterminer
son activité que par sa propre expérience.
Les divers aspects du mouvement révolution¬
nai re ne sont pas séparables par des cloisons
étanches, ni soumis dans leurs rapports à des
règles fixes. La pratique de la lutte des classes
étant le meilleur critérium, nul parti se récla-
niant du prolétariat n’est prédestiné à dicter
leur ligne de conduite aux syndicats.
Les communistes, considérés par Marx comme
ceux qui « pratiquement entraînent tout le prolé¬
tariat, et qui, théoriquement, ont sur le reste du
prolétariat l'avantage d’une intelligence claire
des conditions, de la marche et des lins générales
du mouvement », ont le devoii d’aider le prolé¬
tariat à prendre conscience de sa position et de
sa mission et le droit d’exercer dans ses rangs une
influence décisive, à condition de gagner sa con¬
fiance par leur clairvoyance politique, leur dé¬
vouement dans l’action et leur exemple.
III
Le réformisme social s’est étendu et consolidé
après la guerre à la faveur de la restauration
d’un relatif équilibre capitaliste, de la destruc¬
tion de jeunes générations de travailleurs, de
l’avortement de plusieurs mouvements révolu¬
tionnaires, des réformes légales accordées par
crainte de la contagion révolutionnaire dans les
» -s »
masses démobilisées, de la déchéance de la II e In¬
ternationale, enfin de la déception profonde cau¬
sée par la faillite de l’ex-internationale Gonunu-
, consécutive à la dégénérescence bureau¬
cratique de l’Etat soviétique. Il a abouti à ériger
la collaboration des classes eu système au mépris
des intérêts généraux du prolétariat subordonnés
à. un intérêt dit « général », en réalité capitaliste.
social-lémocratie, en accordant un rôle émi-
: nient progressif à l'Etat bourgeois prétendu
démocratique, reflète dans son expression offi¬
cielle la passivité et les tendances conservatri-
^ t
ces de la classe ouvrière. Elle masque cette orien¬
tation opportuniste • saus une phraséologie em¬
pruntée à la doctrine classique du socialisme, non
sans sacrifier cette doctrine à une unité formelle
fondée sur T éclectisme, la confusion uans les
masses et la corruption parmi les chefs.
IV
4 *
La Révolution russe et le bolchévisme ont dégé¬
néré avec l’Etat soviétique qui, au lieu d’exercer
la dictature du prolétariat, n’est plus que l’éma¬
nation et l’instrument du parti bolchevik, Revenu
caste bureaucratique spoliatrice.
Les communistes clairvoyants, pour servir .La
Révolution russe et la cause du prolétariat inter¬
national, doivent nécessairement dire au momie
ouvrier la vérité sur l’U. R. S. S., dont les pro¬
fiteurs donnent partout une idée fausse. Toute
idéalisai ion systématique du régime soviétique,
pour ne pas parler de l’apologie intéressée, est
obj ectivement contre-révolutionnaire.
La remise en vigueur de la Constitution sovié¬
tique pratiquement abrogée, le retour de la léga¬
lité révolutionnaire effectivement abolie, l’exer¬
cice du droit de critique des travailleurs, bref, le
rétablissement de la démocratie communiste sous
toutes ses formes sont les conditions indispensa¬
bles de salut et de progrès de la Révolution russe.
En outre, le déclin désastreux du mouvement
révolutionnaire international, parallèle à la con¬
solidation du réformisme et à l’aggravation du
chaos capitaliste, s’est accentué grâce à la domi¬
nation mécanique, spirituelle et matérielle, du
parti bolchévik sur les partis soi-disant commu¬
nistes qui, vidés de leurs éléments conscients, ne
survivent que comme annexes de l’Etat soviéti¬
que. Une renaissance communiste de ces partis
ne serait possible qu’avec la fin de cette domina¬
tion stérilisante.
V
*
En dernière analyse, le phénomène présent de
décadence communiste est dû à la démoralisation
sociale engendrée par la guerre qui a> détruit
l’élite virile de plusieurs générations et déve-
*■ m. I f. \ m
loppé chez les survivants les tendances au conser¬
vatisme passif, en sorte que le prolétariat a cessé
d’assimiler l’expérience historique au moment
où le rythme de l’histoire s’accélère.
De ce fait, la revendication démocratique prend
toute sa valeur pratique en incitant les éléments
frais, non déformés par les partis actuels, à ex¬
primer les besoins de la masse exploitée. Cette
revendication favorisera la critique révolution¬
naire et peut assurer, dans la classe ouvrière,
Favantage aux forces de progrès sur l’apathie et
la routine.
. L’œuvre d’assimilation, d’analyse et 'le criti¬
que, impossible ou vaine dans les partis ouvriers
existants, ne do»t pas être abandonnée mais, au
contraire, poursuivie et enrichie selon la méthode
marxiste avec les données nouvelles <le vingt
années de bouleversements sociaux et de orogrès
scientifique.
S’il est nécessaire de collaborer à tout mouve¬
ment même réformateur traduisant les aspira¬
tions vivantes du peuple travailleur, il ne l’est
pas moins de combattre la politique qui, sous le
couvert du réformisme, érige l’abdication en sys¬
tème sans même donner satisfaction aux besoins
primaires du prolétariat.
La critique formulée par la Ligue Spartacus et
par Lénine pendant la guerre à l’adresse de l’In¬
ternationale a gardé toute sa valeur. La II e In-
létariat aux
prépare au socialisme que de :
D'autre part, toute tentative
mnant les intérêts du
soi-disant nationaux,
«
es défaites,
redresser »
une Internationale Communiste devenue annexe
l’Etat bureaucratico-soviétique
sera inéluctablement décevante.
vaine
progrès
communisme international organisé n est possi-
que dans la pleine indépendance
mouve
ment prolétar
Les défaillances
déviations des organismes
actuels
prolétariat et leur impuissance
à tra¬
masses
Cercle Communiste Démocratique
raison
au
— 14 _
d’être : représenter la rupture nécessaire avec les
pratiques dites socialistes ou communistes du pré¬
sent, en sauvegardant l’héritage doctrinal et les
résultats de l’expérience du passé, et rechercher
activement les germes de renouvellement de la
pensée et de l’action révolutionnaires.
I. _ Le Cercle Communiste Démocratique ,
poursuivant et développant l’œuvre du Cercle
Marx et Lénine, rassemble des travailleurs réso¬
lus à fortifier leur culture et leur préparation
révolutionnaires dans l’esprit du marxisme, tout
en saisissant chaque occasion d’agir en soutien
de tout mouvement orienté dans le sens du pro¬
grès historique.
h,
II. — Le Cercle, à cet effet, sans s’interdire au¬
cune initiative ni d’avance limiter son action, se
propose avant tout de travailler suivant ses res¬
sources par des discussions et des publications à
l’examen critique des problèmes posés par la crise
permanente du capitalisme et les efforts d’éman¬
cipation de la classe ouvrière. .
III. —• Le Cerc\e se réclame de la pensée vivante
des fondateurs du socialisme scientifique, de leurs
continuateurs de la gauche marxiste de l'Inter¬
nationale d’avant-guerre et, par conséquent, des
principes qu* ont inspiré la fondation de l’Inter¬
nationale Communiste.
♦
IV. — Le Cercle s’efforcera de contribuer à pré¬
parer le terrain sur lequel le parti prolétarien de
demain pourra se former ; il perdra sa raison
d’être le jour où il existerait, en France, un parti
qui, affranchi de; tou te domination ou dépendance
_ 16 —
d'Etat, interprétera selon les principes le Ja
démocratie communiste les intérêts fondamentaux
et historiques du prolétariat et du socialisme in¬
ternational.
V. — Pour être membre < lu Cercle, il faut recon¬
naître ses statuts avec leurs considérants et sa
déclaration liminaire. L’admission est prononcée
à la majorité des deux tiers des membres.
VI. — Les membres du Cercle paient une coti¬
sation mensuelle dont le montant est fixé par dé¬
cision commune.
VII. — Le Cercle élit, à la majorité, un secré¬
taire et une commission exécutive, dont lV-.mpor-
tance peut varier suivant les effectifs du Cercle.
Il élira, si le besoin s’en fait sentir, un secrétaire-
adjoint et un trésorier.
%
VIII. — Le Cercle est fondé à Paris, mais
pourra prendre ou favoriser des initiatives pour
la création en province de cercles analogues et
de statuts identiques. Il reçoit les adhésions des
camarades de banlieue ou de province trop peu
nombreux pour former un cercle dans leur loca¬
lité. '
*
Prix : 50 centimes.
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